Dans de nombreux départements français, les annulations de courses VTC sont devenus monnaie courante. Un fléau qui est en partie du au “temps d’approche” et qui a tendance à faire exploser la facture, au grand dam des clients. Décryptage.
Uber : des courses souvent annulées par les chauffeurs
De nos jours, il est possible de commander un VTC en quelques clics sur le smartphone pour nous aider à nous déplacer où que l’on veut. Mais dernièrement, dans plusieurs régions de France, ce fléau commence à irriter de nombreux utilisateurs. Il s’agit de l’annulation de leurs courses à la dernière minute. Une situation que vous avez peut-être déja vécu par le biais des applications Uber, Bolt Freenow ou encore Heetch.
En effet, après avoir confirmé le trajet, la quête de conducteurs se déclenche automatiquement. Mais au fur et à mesure que le temps passe, vous remarquez que personne ne vient vous chercher. Pour les plus chanceux dont la course est acceptée, une notification les alerte plus tard les signalant que la course a malheureusement été annulée par le chauffeur.
Pourquoi cette annulation de dernière minute ?
Si les chauffeurs VTC agissent ainsi, c’est à cause de la flambée des prix du carburant et les mauvaises conditions de circulation dans certaines régions. De ce fait, la majorité des VTC refusent de conduire en cas de petites courses en raison d’un manque de rentabilité. Depuis le mois de février dernier, chaque trajet rapporte un minimum de 7,65 euros aux conducteurs de VTC. D’où les délais d’attente parfois interminables car ces derniers misent avant tout sur des courses rentables.
Par ailleurs la non-rémunération du temps d’approche explique également la réticence des chauffeurs Uber. En effet, contrairement aux taxis, les VTC sont rétribués pour le temps d’approche. Or, dès qu’il y a des bouchons, le temps d’approche se rallonge et le conducteur perd de l’argent.