C’est un fait divers ahurissant qui s’est déroulé dans le Tarn. A 13 ans, cette adolescente s’est retrouvée malgré elle dans l’obligation de débourser une somme colossale pour la destruction d’un immeuble. On vous explique tous les détails dans les prochaines lignes !
Un héritage familial soumis à la destruction
La somme de 100 000 € est la somme requise pour couvrir les dépenses liées à la destruction de l’immeuble où habite cette adolescente. Une situation difficile à digérer pour Gérard, le propriétaire des lieux. De plus, on lui annonce du jour au lendemain que la bâtisse ne serait plus sa propriété mais que les charges y afférents sont désormais du ressort de sa petite-fille.
A ce propos, le grand-père explique : « On veut me facturer la destruction d’un immeuble qui ne m’appartient pas ». Ce dernier avait acheté cet immeuble en ruine dans les années 90 pour une somme dérisoire. Il y a une vingtaine d’années, il décide de léguer ses parts à son fils et depuis, le père de famille ne dispose plus du moindre pan. Des pièces justificatives démontrant l’opération de vente sont disponibles entre ses mains.
En 2014, son fils disparait dans des conditions tragiques et le patrimoine revient alors à Clara, sa petite-fille. Etant donné que cette dernière est encore mineure, une tutrice est sollicitée pour assurer la gestion du patrimoine. A ce propos, une avocate spécialisée dans le droit immobilier souligne : « Un mineur exerce ses droits et obligations par le biais de son tuteur légal qui va se charger du suivi et contrôle des opérations bancaires ».
L’ancien propriétaire partage son mécontentement
Dans les colonnes de La Dépêche, Gérard ne cache pas son indignation : « On détruit tout, tranquillement, en faisant croire que l’immeuble m’appartient et que je vais couvrir l’ensemble des frais. J’ai porté plainte conte le maire pour abus de pouvoir ». Malgré ce dépôt, le père de famille n’a pas obtenu gain de cause et l’immeuble a été démoli. Les frais de destruction étant couverts par sa petite-fille, considérée comme héritière du bien. Une triste histoire…