L’allocation adultes handicapés ou AAH représente un précieux coup de pouce financier pour les personnes qui vivent avec un handicap au quotidien. Il convient néanmoins de respecter certaines conditions pour pouvoir y accéder. Voici les maladies concernées.
AAH : du nouveau pour 2023
L’allocation aux adultes handicapés est une prestation sociale qui sert de complément de revenus aux personnes en situation de handicap. Depuis qu’elle a été instaurée dans les années 70, l’AAH permet de profiter d’un revenu minimum pour ces allocataires. Cette aide financière leur permet de financer leurs besoins du quotidien. Pour en profiter, il convient d’avoir 20 ans ou plus. Par ailleurs, le taux de handicap doit être supérieur ou égal à 80%.
A titre de rappel, les professionnels de santé membres de la Commission des droits de l’autonomie des personnes handicapées sont les seules à même de définir le taux d’incapacité. Il en va de même pour ceux qui travaillent dans la sécurité sociale. En 2023, les personnes éligibles à cette aide ont eu droit à une nouvelle métamorphose dans le cadre de la déconjugalisation.
Les conséquences de la déconjugalisation
Dans le cadre de ce nouveau système, le gouvernement ne prend plus en considération les ressources du compagnon dans l’estimation de l’AAH. Si auparavant, l’allocataire devait communiquer ses recettes pour le calcul de l’aide, avec celles de son partenaire, aujourd’hui la donne a changé. Un coup dur sachant que la valeur totale ne doit pas excéder le plafond de 21 098 €. Les 120 000 bénéficiaires en couple se réjouissent donc de la mise en place de cette métamorphose.
Ce dispositif profite également aux 80 000 nouveaux allocataires de l’AAH. Pour la mise en place de cette initiative, le gouvernement a déboursé une somme d’une valeur totale de 700 millions d’euros. Il faut savoir que cette augmentation peut monter jusqu’à 300 €. Une nouvelle réjouissante pour les bénéficiaires de l’AAH. Une question nous titille donc aujourd’hui l’esprit : quelles sont les pathologies éligibles à ce précieux coup de pouce financier.
Quelles sont les maladies qui donnent accès à l’AAH ?
Dans un premier temps, les personnes en situation de handicap qui souffrent d’une santé psychologique font partie des personnes éligibles à l’AAH. C’est notamment le cas des personnes qui sont victimes du TDA (trouble du déficit de l’attention) et de celles qui souffrent de la sclérose en plaques, du diabète ou du cancer. La liste inclut également les victimes de la maladie de Crohn, l’arthrose des doigts et la coxarthrose.
Toujours selon la MDPH, la dyslexie, la dyspraxie et la migraine font également partie des maladies éligibles. Il en va de même pour la trisomie 21 et les problèmes d’audition. Mais attention, le fait de souffrir de ces maladies ne s
Les MDPH mentionnent aussi la migraine, l’autisme, la dyslexie, dysphasie ou dyspraxie.
Pour toucher cette aide sociale, le trouble de l’audition ou la surdité et la trisomie 21 sont aussi éligibles. Mais attention ! Ce n’est pas parce que vous êtes touchés par l’une de ces maladies que vous toucherez systématiquement l’AAH.
D’autres facteurs pris en compte
La caisse d’allocations familiales prend également d’autres paramètres en considération à l’instar du niveau de revenus. Mais ce n’est pas tout ! Les professionnels de santé vont également fixer les besoins et les conséquences qui varient d’une personne à l’autre. Raison pour laquelle la décision finale revient, soit à la CDAPH, soit à la MDPH. Le demandeur devra donc s’adresser à ces derniers au sujet des difficultés qu’il rencontre en raison de son handicap.
Si la maladie est considérée comme invalide, l’intéressé pourra accéder à l’AAH. Notons que la maladie est qualifiée comme telle lorsqu’elle provoque une réduction de la faculté à travailler ou à exécuter les tâches du quotidien.