L’allocation veuvage est un coup de pouce financier destiné au veuf ou à la veuve d’un bénéficiaire. Elle sert d’alternative à la pension de réversion. Dans certains cas, cette aide permet également de compenser le virement tardif de la pension de réversion. Mais quelles sont les conditions d’accès ? Tous les détails dans les prochaines lignes !
Les conditions d’éligibilité à l’allocation veuvage
L’allocation veuvage est une aide délivrée par la Mutuelle sociale agricole ou la Sécurité sociale sous certaines conditions. En effet, le partenaire décédé doit avoir cotisé pour un minimum de trois mois à l’assurance vieillesse l’année précédant la mort de son conjoint. Le défunt peut avoir cotisé en tant qu’employé au sein d’une entité privée, en tant que fonctionnaire ou en tant qu’indépendant.
Notons que la cotisation peut se faire même si le principal intéressé se trouve en maternité ou qu’il soit dans l’incapacité de travailler des suites d’un accident du travail. Ce bonus n’est délivré que si le couple concerné a bel et bien été marié. Autrement dit, les couples pacsés, divorcés, en concubinage ou remariés ne sont pas concernés par l’allocation veuvage. L’an dernier, elle était estimée à hauteur de 632,19 €.
Comment toucher cette aide ?
Si vous répondez aux critères d’éligibilité, il ne reste plus qu’à formuler une demande auprès de la caisse de retraite du défunt via la formulaire Cerfa n°12098*04. Attention ! Vous n’avez que 2 ans maximum pour procéder à la requête après le décès de votre conjoint. Le survivant doit avoir moins de 55 ans, habiter à titre permanent en France, être célibataire et touché des revenus qui ne dépassent pas 790,24 € par mois.
Si le demandeur a plus de 55 ans, il peut réclamer la pension de réversion à la place de l’allocation veuvage. Notons que les circonstances du décès du défunt ne sont pas prises en compte dans les critères d’éligibilité. La valeur de l’allocation peut cependant diminuer suivant les conditions de revenu du partenaire survivant. Si ce dernier prévoit de suivre une formation rémunérée ou qu’il souhaite travailler, il doit obligatoirement prévenir la CAF ou la MSA sur ce changement de statut.