Chaque année, plusieurs milliards d’euros dorment dans les caisses publiques en raison d’un taux de non-recours particulièrement élevé de certaines allocations. Quelles sont-t-elles ? Tous les détails à travers cet article !
Des allocations non réclamées par leurs bénéficiaires
Plusieurs raisons expliquent cette situation. Il peut s’agir d’un simple oubli, d’une manque d’information ou par pure volonté des bénéficiaires. Selon les dernières statistiques, le taux de non-recours tourne dans les alentours de 36% pour les aides personnalisées au logement et le revenu de solidarité active. Ces chiffres dépendent néanmoins de plusieurs facteurs.
Dans certains départements par exemple, le taux de non-recours atteint les 50%. On a également constaté que les APL sont très souvent négligés par les étudiants puisque 72% d’entre eux ne réclament pas cette aide auxquels ils ont pourtant droit. Du côté de la prime d’activité, le taux de non-recours atteint les 39% (Source : Drees). Celui-ci est estimé à 53% chez les plus de 25 ans contre 19% chez les jeunes allocataires.
Des allocations oubliées qui s’élèvent à 10 milliards d’euros par an
Toujours selon les données de la Drees, le nombre de bénéficiaires qui n’ont pas réclamé ces aides auprès de la CAF s’est élevé à 12, 7 millions en 2019 contre 1,93 million en 2021. Cette réticence entraîne néanmoins une grosse lacune dans le budget financier de l’Etat. En tout, il y a plus de 10 milliards d’euros qui « dorment » dans les caisses publiques chaque année.
Afin de remédier à cette situation, le gouvernement a décidé de prendre les dispositions nécessaires. Ces mesures impliquent entre autres la simplification de l’accès aux aides via la numérisation ou la mise en place de guichet unique. Aussi un simulateur en ligne est à la disposition des allocataires pour les aider à vérifier leur éligibilité, tout en ayant un aperçu de la somme à toucher. Cet outil innovant est disponible sur le site officiel de la CAF.