C’est l’histoire d’une jeune femme originaire de Chaumont-en-Vexin qui s’est retrouvée dans l’obligation de payer la somme de 160 000 € au fisc après avoir cumulé travail et retraite durant plusieurs années. La principale intéressée explique n’être au courant de rien.
La pré-retraite tourne au cauchemar pour Dominique Lucas
Pour Dominique Lucas, la période précédant la retraite a viré à l’enfer. Selon nos confrères de Capital, elle a appris qu’elle devait régler une dette de 160 000 euros auprès du Trésor Public. A ce propos, la retraitée raconte : « Je n’en croyais pas mes yeux. Il a fallu que je relise la somme à plusieurs reprises et j’ai dû me résigner… ». En effet, la somme en question a de quoi créer des frissons puisqu’elle s’élève à plus de 160 000 euros.
Dans son village, la retraitée avait travaillé en tant qu’agent territorial. En parallèle, elle touchait une retraite anticipée auprès de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ces revenus ne devaient pas être cumulés. Comme elle le souligne auprès de nos confrères : « J’ignore pourquoi on me demande de régler cette somme aujourd’hui. On ne m’a jamais informé de la situation auparavant ».
160 000 € à régler auprès du fisc
Alors qu’elle est contrainte de payer 160 000 euros, la retraitée a décidé de hausser le ton en adressant un message au chef d’Etat. De son côté, Sébastien Jules, qui travaille au sein de la municipalité de son village confie : « Nous sommes les premiers à être désolés de cette situation. A la suite de son départ à la retraite, les caisses ont analysé de près son cas ». Cela dit, ce dernier ne sait pas si lors de l’embauche, la mairie était informée de la situation. Si tel est le cas, elle aurait dû prévenir la dame.
A cause de cette situation, la retraitée vit aujourd’hui dans l’angoisse. Durant plusieurs mois, elle n’a rien touché de sa pension de retraite. Mais ce n’est pas tout ! La principale intéressée court également le risque de se faire ficher au sein de la Banque de France. Elle croise aujourd’hui les doigts pour échapper au surendettement.