Les contrats conclus entre l’assureur et l’assuré dans le cadre d’une assurance-vie pourraient bientôt faire l’objet d’une nouvelle obligation. Il s’agit d’une mesure liée au private equity ou capital-investissement. Plus de détails dans les prochaines lignes !
Capital-investissement ou private equity: définition et enjeux
Il s’agit d’une méthode de placement qui implique le fait de récupérer une participation au capital d’entreprises non cotées en bourse dans le but d’accéder à une plus-value au moment de revendre les parts au sein d’un marché secondaire. Ce dispositif qui était d’antan réservé aux investisseurs institutionnels s’est largement modernisé au fil des années. Aujourd’hui, il est accessible auprès des assurés qui ont contracté une assurance-vie.
Au cours de ces dernières années, le capital-investissement a produit un retour sur investissement qui tourne dans les alentours de 12% par an, comme le rapporte l’association France Invest. Ce qui correspond à des résultats de loin meilleurs à ceux du CAC40. Cette méthode présente néanmoins quelques limites.
Dans un premier temps, les fonds investis sont souvent bloqués pour un délai de 10 ans. D’autre part, le private equity n’est pas sans risque pour l’investisseur. A ce propos, celui qui est à la tête du cabinet Calmon Partners fait remarquer : « environ 90% des startups font banqueroute et 10% d’entre eux se ruinent au bout de la première année ».
Les risques pour les épargnants
Après la décision de remplacer le PER (plan d’épargne retraite) par le PEAC (plan épargne avenir climat) pour les mineurs, une nouvelle disposition prévoit de transférer une partie des investissements issus de l’assurance-vie et du PER vers des fonds investis en actifs non cotés. Pour être plus précis, la somme réunie sera versée aux unités de compte. Cette initiative est cependant loin de faire l’unanimité du côté de la Fédération des associations de défense des épargnants pour la retraite.
Selon nos confrères des Echos, l’association pointe du doigt la négligence des choix des investisseurs. Elle dénonce également une inégalité de traitement entre les institutionnels et les particuliers en termes d’épargne dans le non-côté.