A compter du mois prochain, l’estimation de l’allocation aux adultes handicapés ne prendra plus en considération les revenus du conjoint. Cette métamorphose attendue depuis longtemps par les allocataires va bientôt se concrétiser. Tous les détails dans les prochaines lignes !
AAH : du nouveau concernant le mode de calcul
Les méthodes de calcul de l’AAH vont bientôt subir des modifications. Si auparavant, l’estimation prenait en charge les ressources du conjoint, ce ne sera plus le cas à compter du mois d’octobre prochain. Autrement dit, seuls les revenus nets imposables du bénéficiaire seront considérés et les revenus imposables ne seront pas pris en compte dans le calcul. A partir du moment où les deux conjoints disposent de revenus en commun, l’institution en charge du versement ne considère que la moitié.
Par conséquent, la valeur des revenus annuels du demandeur sera comparée au seul annuel maximal de l’AAH. Pour le cas d’un allocataire célibataire, le revenu supérieur à zéro va provoquer une diminution de l’AAH. Dans le cas d’un bénéficiaire ayant des enfants, chaque enfant à charge va engendrer une hausse du plafond à hauteur de 50%.
Les cas exceptionnels
Dans le cadre de la déconjugalisation, la nouvelle méthode de calcul de l’AAH demeure applicable En effet, le montant reste le même que celui du taux plein. Cela dit, si la MSA ou la CAF constate une baisse, la déconjugalisation ne sera pas prise en compte. Par conséquent, l’aide attribuée aux handicapés sera estimée suivant la formule classique prenant en compte les revenus du conjoint.
Dans certains cas, il arrive que la déconjugalisation n’agisse pas en faveur du bénéficiaire. C’est ce qui se passe lorsque ce dernier touche des revenus plus importants par rapport à son conjoint. Dans ce cas, la prime sera estimée suivant l’ancienne formule pour éviter une réduction de sa valeur. Notons que cette mesure d’exception ne s’applique qu’aux allocataires qui ont formulé leur demande avant le 31 août 2023.