Chaque mois, la caisse d’allocations familiales (CAF) délivre un certain nombre d’aides à destination des familles dans le besoin. Aux dernières nouvelle, une nouvelle exigence doit obligatoirement être remplie pour pouvoir toucher ces coups de pouce financiers. La rédaction de wk-rh vous en dit plus dans les prochaines lignes !
La CAF toujours prête à soutenir les plus démunis
Pour aider les Français à faire face à l’inflation, les aides de la CAF ont subi cette année une hausse de 5,6%. Une chose est sûre : cette annonce réjouit les allocataires qui rencontrent actuellement des difficultés à joindre les deux bouts en raison de l’inflation. Mais une nouvelle condition vient de voir le jour pour accéder à ces avantages financiers. A la suite d’une hausse de 4% décidée par le gouvernement en 2022 dans le cadre de la loi pouvoir d’achat, la mise à jour a été décidée à 5,6% depuis le mois d’avril 2022. Mais quelles sont les prestations sociales concernées par cette réforme ?
Les aides mensuelles soumis à la nouvelle condition
Parmi ces aides figure le revenu de solidarité active ou RSA. En France, ils sont plus de 3 millions à toucher chaque mois cette aide pour les aider à couvrir les besoins du quotidien. Ces derniers sont surtout des salariés qui touchent des revenus limités dans le cadre de leurs activités professionnelles. Le RSA a également vu le jour dans le but d’encourager les chômeurs à reprendre le chemin du travail.
En 2022, Emmanuel Macron avait affirmé : « Dans cette réforme, les allocataires de RSA seront tenus de travailler 15 à 20h par semaine dans le but de favoriser leur réinsertion professionnelle via la formation ou l’emploi ». Aujourd’hui c’est chose faite car tout récemment, l’Assemblée nationale a donné son feu vert pour l’application de cette loi visant le « plein emploi ». Un projet qui requiert donc 10 à 15h d’activités hebdomadaires pour les principaux intéressés.
Pourquoi une telle initiative ?
Cette disposition a été prise dans le but d’acquérir un taux de chômage de 5% d’ici 2027 en ciblant les Français qui se sont éloignés du marché du travail. Selon nos confrères de Reportagesphotos, ils sont au nombre de 2 millions à toucher le RSA. A titre de rappel, plus de 40% d’entre eux n’ont pas de travail. Une situation qui ne devrait pas tarder à changer dans le cadre du projet plein emploi.
La proposition de loi rapportée par Olivier Dussopt a été approuvée à l’assemblée en gagnant 310 voix. Au mois d’octobre dernier, après plusieurs mois de tensions, les députés et les sénateurs ont enfin réussi à trouver un compromis. Un contrat a donc été conclu dans le cadre du projet de loi que la parlement avait mis en place au mois de juillet dernier.
Les cas exceptionnels
Normalement, tous les bénéficiaires du RSA devront réaliser 15 heures d’activités hebdomadaires dans le cadre de cette réforme. Selon nos confrères de BFM, certaines catégories d’allocataires seront exemptes de cette mesure. C’est notamment le cas des personnes en situation de handicap et celles qui souffrent de maladies. Il en va de même pour les parents isolés qui doivent prendre soin d’enfants de moins de 12 ans. Même cas de figure pour les personnes qui rencontrent des « difficultés particulières ».
Notons que ces mesures de dérogation ont été soumises par les députés LR dans le but d’accepter de soutenir le projet au sein de l’assemblée. Rappelons que l’Etat priorise la flexibilité pour ce type de situation. Comme le souligne le ministre du Travail : « L’objectif est que les allocataires du RSA puissent profiter des 15 à 20h d’activités hebdomadaires dans le but de renforcer leur réinsertion professionnelle ». En ce qui concerne le montant du RSA, elle est estimée à 635,70 € dans le cas d’une personne célibataire contre 953,56 € par mois pour un couple. Pour une famille composée de 3 personnes, elle est de l’ordre de 1144,28 € par mois.