L’année dernière, la caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) a recensé plus de 48 600 cas de fraudes sociales en France. Des chiffres qui sont en hausse de 11,6% en comparaison avec ceux de 2021.
351 millions d’euros de préjudices à cause des fraudes sociales
Selon nos confrères du Journal du dimanche, il y a eu 48 692 cas de fraudes détectées au sein de la Cnaf au cours de l’année 2022. Des pratiques frauduleuses qui ne sont pas sans conséquences puisqu’elles coûtent chers au gouvernement. Les dommages s’élèvent en moyenne à 351 millions d’euros contre 309 millions d’euros en 2021. Ce chiffre regroupe 60% d’indus sur le RSA. Le reste correspond aux indus liés aux aides au logement, à l’AAH (allocation adulte handicapé) et à la prime d’activité.
Les enquêtes réalisées confirment effectivement des cas de fraudes et non d’erreurs émanant des bénéficiaires. Les préjudices pour chaque escroquerie sont estimées en moyenne à 7200 euros, soit une augmentation annuelle de 55 euros. Et les fraudeurs ne comptent pas s’arrêter là ! Aujourd’hui, ils continuent de rivaliser d’ingéniosité pour piéger leurs victimes (usurpation d’identité, entreprises fantômes, activités fake…).
La Cnaf prend les choses en main
Pour lutter contre ce fléau, la Cnaf a décidé de s’allier avec le centre des impôts et Pôle Emploi pour mieux traquer les fraudeurs. A ce propos, un communiqué officiel de la Cnaf rapporte : “Nos analyses ont pour but de garantir le juste droit, pour que les allocataires puissent accéder à leurs droits en toute impunité et procéder à des rectifications en cas d’erreurs”.
Outre les contrôles en ligne, la Cnaf a également décidé d’intensifier les contrôles réels en mobilisant plus de 700 experts. L’année dernière, il y a eu plus de 134 000 examinations réalisées sur terrain, soit 10 000 de plus qu’en 2021. Gare aux allocataires qui ne respectent pas les règlementations en vigueur !