Mauvaise nouvelle pour les Français qui sont adeptes des fruits. Selon les experts, une variété en particulier risque de disparaître de nos assiettes au cours des prochaines années à venir. Tous les détails dans les prochaines lignes !
La banane Cavendish en voie de disparition ?
Oranges, pêches, mangues, pommes…La nature nous a gâté avec une large variété de fruits pour combler nos assiettes tout en faisant le plein de vitamines et de nutriments essentiels au bon fonctionnement de l’organisme. Mais selon nos confrères de marmiton, une variété de fruit en particulier risque de ne plus être accessible à cause d’un champignon : il s’agit de la banane Cavendish.
Selon le site spécialisé Insider qui se spécialise dans le monde de la finance, l’heure est grave ! Notre planète compte plusieurs milliers de variétés de bananes. Parmi ces nombreuses variétés, 50% sont issus de la catégorie des « Cavendish ». Cette espèce très prisée est malheureusement en voie de distinction, à en croire les déclarations des experts. Chaque année, près de 100 milliards de bananes sont ingurgités partout dans les quatre coins du globe. Hélas ! La saveur inégalable de ce fruit exotique risque de ne jamais être expérimenté par les prochaines générations, et pour cause…
Une grave maladie en cause
Si la banane Cavendish risque de disparaître de nos assiettes, c’est à cause d’un champignon qui fait beaucoup de ravages et qui risque d’éliminer la carte terrestre. Ce dernier entraîne une maladie fongique qui se distingue par un flétrissement des espèces végétales, en attaquant le système vasculaire, empêchant de ce fait l’absorption d’eau depuis la terre.
Ce fléau est communément appelé « maladie de Panama, race tropicale 4 », comme le soulignent nos confrères du Parisien. L’infection cible dans un premier temps les racines de la plante avant de s’attaquer aux autres parties du bananier qui finit par avoir du mal à absorber l’eau. De même, la plante n’est plus en mesure d’accomplir correctement la photosynthèse.
A titre de rappel, ce processus a pour but de transformer l’énergie de la lumière en énergie chimique. Ce qui signifie que l’énergie naturelle est mise en stockage dans les liaisons chimiques de la plante par le biais du glucose. Ce fléau s’accompagne généralement de l’absorption de gaz carbonique et de dioxygène.
Les spécificités de la maladie de Panama
Cette pathologie est en réalité un dérivé d’une ancienne maladie qui touchait les bananiers durant les années 50. La version précédente qui est intitulée « race tropicale 1 » avait également fait des ravages sur les mêmes types de culture au cours de l’année 1876. Dans les années 1950, le fléau a engendré de nombreux dégâts, détruisant entièrement les plantations de la banane baptisée « Gros Michel ».
Ce désastre a contraint les agriculteurs de bananes du monde entier de procéder à la culture d’une nouvelle espèce de bananes. C’est ainsi que le « Cavendish » a vu le jour en 1947 pour faire face à la fin des Gros Michel. Ironie du sort, 80 ans plus tard, la situation s’est répétée. C’est pourquoi, les experts se sont réunis pour mettre au point un modèle résistant au TR4 en modifiant les gênes de la banane.
Les mesures mises en place pour préserver les bananes « Cavendish »
Dans la foulée, des scientifiques issus de l’Université de Cambridge ont décidé d’approfondir les recherches pour essayer d’utiliser la greffe en guise de solution pour protéger l’espèce de banane baptisée « Cavendish ».
Selon le spécialiste, James Dale, la vraie solution se trouve dans la production et la mise en vente massive de plusieurs variétés de bananes. Selon lui, plus les bananes affichent une diversité d’un point de vue génétique, plus elles résistent mieux aux différentes maladies. Il ne nous reste plus qu’à croiser les doigts dans l’espoir que les bananes puissent encore profiter de beaux jours devant eux…