A compter de l’année prochaine, les Français devront payer le prix fort pour accéder à ce service dédié à l’intégralité des ménages. Mais de quoi s’agit-il et comment expliquer cette augmentation soudaine ? Pour vous aider à vous préparer en conséquence, nous vous dévoilons tous les détails dans les lignes qui suivent…
L’inflation paralyse la vie socio-économique du pays
Voilà maintenant plusieurs mois que les Français doivent composer avec les impacts désastreux de l’inflation. La flambée des prix touche tous les domaines et les secteurs d’activité (alimentation, transport, énergie, santé, banque…). De quoi fragiliser la vie quotidienne de nombreux ménages, surtout ceux qui disposent des revenus modestes. En raison de la baisse du pouvoir d’achat, ces derniers peinent en effet à joindre les deux bouts à la fin du mois. Même le marché immobilier n’est pas épargné.
Heureusement, les familles qui sont dans le besoin peuvent compter sur les aides sociales délivrées par la Caisse d’allocations familiales. Malgré cette bonne volonté du gouvernement, certains services demeurent inaccessibles en raison de leur coût élevé et la situation semble loin de se débloquer puisqu’une nouvelle augmentation est prévue pour janvier 2024.
Des services qui coûtent les yeux de la tête
Le service dont il est question concerne ici les tarifs des contrats d’assurance. Selon nos confrères du journal du net, les prix vont inévitablement augmenter dans les prochains mois. Cette mesure s’applique aussi bien aux assurances logements, autos mais aussi à la complémentaire santé, au grand désarroi des Français. En effet, les assurés devront s’attendre à payer plus lors du passage à la caisse. Mais comment expliquer cette hausse des prix ?
Toujours selon le média, cette situation résulte des coûts importants auxquels les compagnies d’assurance doivent faire face de nos jours. Parmi les dépenses les plus colossales, nous retrouvons la couverture des dommages générés par les aléas climatique (inondations, sècheresse, cyclones…). Selon France Assureurs, l’an passé a été marqué par plusieurs désastres naturelles.
Les compagnies d’assurance obligés d’augmenter les tarifs
En 2022, les compagnies d’assurance ont pris en charge plus de 10 milliards d’euros de dommages causés par ces aléas météorologiques. Selon les experts, c’est la première fois que cela se produit en une vingtaine d’années. Parmi ces phénomènes naturels, les tempêtes de grêle ont provoqué 5 milliards d’euros de dégâts contre 2,9 milliards d’euros pour la sècheresse.
Pour le moment, il est difficile d’évaluer l’ampleur de ces dommages liés aux changements climatiques pour l’année 2023. Selon Médérick Besarabov, qui travaille pour Addactis, il faudra tout de même se préparer ay pire. Le membre du cabinet de conseil souligne : « D’ici 30 ans, les tarifs dédiés à la couverture des sinistres va doubler par rapport aux tarifs actuels ». Autrement dit, plus les aléas climatiques vont s’enchaîner, plus les assurés devront payer plus d’argent dans le cadre de leurs contrats d’assurance.
D’autres impacts non négligeables
Outre l’augmentation des tarifs obligeant les compagnies d’assurance à augmenter leur prix, le phénomène d’inflation vient aggraver la situation. En effet, le coût des matières premières ne cesse d’exploser et les réparations sont de plus en plus onéreuses. A ce propos, France Assureurs estime que le coût moyen de ces réparations a fait l’objet d’une hausse de 8,5% en 2023 par rapport aux chiffres de 2022. En cause, la montée des prix des pièces de véhicule.
De plus, il ne faut pas oublier que le tarif de l’assurance évolue généralement en fonction de la valeur du bien. Pourtant, le tarif des voitures ne cesse d’exploser depuis 2000, comme le fait remarquer le consultant. D’un point de vue mécanique, le tarif des contrats d’assurance va suivre cette dynamique de progression.
Selon le cabinet, l’augmentation devrait atteindre les 5 à 7% dans le cas des contrat habitation contre une hausse de 4 à 5% en ce qui concerne la souscription aux contrats d’assurance automobile. Il ne nous reste plus qu’à patienter sagement jusqu’en janvier 2024 pour connaître les valeurs exactes de ces revalorisations. Pour le moment, aucune compagnie d’assurance n’a fait de commentaires sur le sujet.