Chaque mois, la caisse d’allocations familiales attribue diverses aides aux familles disposant de revenus modestes. Parmi elle figure le revenu de solidarité active (RSA). Pourtant, cette femme qui habite sur une île paradisiaque a réussi à déjouer l’institution…
Elle ment sur sa déclaration pour pouvoir percevoir le RSA
En dépit du système de contrôle mis en place par le gouvernement, les fraudeurs trouvent toujours des moyens de détourner les fonds de la CAF. Des arnaques qui s’élèvent à plus de deux milliards de perte pour l’exécutif. C’est notamment le cas de cette Toulousaine qui est parvenue à toucher le RSA durant plusieurs années sans pourtant y avoir droit. Etant donné que la trentenaire remplissait les critères d’éligibilité, la CAF lui avait remis l’aide tous les mois, sans se douter de rien.
C’est ainsi que cette jeune femme touchait 500 euros sur son compte. Plus tard, en retrouvant du travail au Mexique, elle décide de quitter l’Hexagone. Un changement de situation que la principale interessée n’a jamais déclaré. Résultat, elle continuait à empocher de l’argent depuis son île paradisiaque et touche en tout la somme de 12 000 euros. Finalement, les autorités finissent par se rendre compte de son manège.
Une lourde sanction
A la suite de sa mise en examen, la jeune femme a reconnu les faits en avouant avoir fraudé durant plusieurs années. Notons que dans un tel cas de figure, le fraudeur est tenu de rembourser l’intégralité des fonds détournés à la CAF. A ce propos, un communiqué officiel rapporte : “Outre le recouvrement de la dette, la CAF a le droit de mettre en place des sanctions administratives en majorant la somme à rembourser par le fautif”.
Notons que les allocataires coupables de fausse déclaration ou de toute tentative de fraude peuvent faire l’objet d’une poursuite en justice par la caisse d’allocations familiales. Ils encourent une peine d’emprisonnement de 5 ans avec une amende qui peut s’élever jusqu’à 375 000 euros. Gare aux fraudeurs !