De récentes études révèlent que le changement d’heure peut entraîner un déséquilibre du système hormonal chez les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Selon les scientifiques, ce bouleversement entraîne entre autres des troubles du sommeil. Tous les détails dans les prochaines lignes !
Les impacts du changement d’heure chez les victimes de SOPK
Le fait de modifier l’horloge durant les changements d’heure peut entraîner des impacts non négligeables sur notre corps. Le weekend dernier en France, nous avons dû composer avec ce changement. Désormais, il est possible de dormir pour une heure supplémentaire. Selon l’Inserm, le SOPK touche une femme sur 10 en France et elles sont les premières victimes des effets du changement d’heure.
Dans un premier temps, ce bouleversement entraine une variation du rythme circadien qui se manifeste par divers signes : problème de concentration, somnolence diurne. La situation est plus pénible pour les personnes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). A ce propos, une diététicienne explique : « les variations du rythme circadien peuvent affecter le système hormonal et provoquer des perturbations métaboliques chez sujets souffrant de cette maladie ».
Des effets négatifs sur le système de reproduction
Toujours selon la même source, les sommeils irréguliers ont tendance à provoquer une hausse du taux de cortisol. Ce qui a pour conséquence une augmentation de la résistance à l’insuline. Des propos qui s’appuient sur les résultats de recherches scientifiques qui ont été partagés dans le magazine Fertility And Sterility.
Selon la publication, les variations du rythme circadien sont également néfastes sur le système reproducteur en fragilisant l’action de la testostérone et de l’hormone lutéinisante. La diététicienne rappelle que ces deux composants affichent un taux élevé chez les sujets victimes de syndrome des ovaires polykystiques (SOPK),
Quelques conseils pratiques
Face au danger du changement d’horaire, il convient d’adopter les bonnes habitudes lorsqu’on souffre de syndrome des ovaires polykystiques. L’objectif étant d’atténuer autant que possible les bouleversements provoqués par le changement d’heure. A ce propos, Jodie Relf parage quelques recommandations lors d’un entretien pour Stylist. Selon lui, il est primordial d’ajuster petit à petit l’heure de coucher en allant se coucher une demi-heure plus tôt à la tombée du soir.
Pour ce qui est de la lumière, l’experte en nutrition recommande de limiter l’exposition en fin de journée, surtout les deux heures qui précèdent le coucher. Comme elle le souligne : « Les écrans ont tendance à déstabiliser la sécrétion de mélatonine, l’hormone à l’origine du sommeil ». De même, il convient de profiter autant que possible de la lumière naturelle durant la journée pour favoriser le contrôle du rythme circatdien.
Les bons gestes à adopter au quotidien
Dans la vie quotidienne, il convient de se coucher à des heures réguliers. A ce propos, la diététicienne précise : « respectez les horaires de sommeil en dormant et en vous réveillant à la même heure chaque jour. Il en va de même pendant le weekend après le changement d’heure. Cette habitude favorise la régulation de l’horloge biologique ». Par ailleurs, il est fortement déconseillé de boire du café en fin de journée.
En effet, la caféine a tendance à augmenter le taux de cortisol durant les heures qui précèdent l’heure du coucher. A la place, il est conseillé de réaliser des exercices physiques et de privilégier l’apport naturel en vitamine D surtout lorsqu’il fait froid. Selon Jodie Relf, ce nutriment contribue à améliorer la qualité et le rythme de sommeil chez les personnes souffrant du SOPK.
Si vous faites partie des victimes de cette maladie, nous vous invitons donc à intégrer ces quelques habitudes dans votre routine quotidienne pour mieux vivre avec le syndrome et atténuer les conséquences négatives sur le long-terme. A vous de jouer !