Le chèque énergie représente un précieux coup de pouce financier pour les foyers modestes qui n’ont pas toujours les moyens de régler leurs factures énergétiques. Mais pour profiter pleinement de ce dispositif, il existe certaines erreurs à ne pas commettre, notamment sur le plan administratif. On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Une erreur administrative aux conséquences désastreuses
L’erreur en question concerne une difficulté survenue à la suite de la suppression de la taxe d’habitation. Force est de constater que cette initiative a entraîné la perte de plusieurs informations capitales utilisées par les services fiscaux pour identifier les principaux bénéficiaires du chèque. Il s’agit notamment des données relatives aux revenus de 2022 qui sont capitales pour vérifier l’éligibilité en 2023. Cette anomalie peut entraîner la perte de l’accès à ce droit, surtout pour les nouveaux bénéficiaires.
Notons que la campagne de distribution du chèque énergie va débuter le mois prochain. Les bénéficiaires qui ont été éligibles l’an dernier devront utiliser le chèque avant le 31 mars prochain. A titre de rappel, cette aide sociale permet de couvrir les dépenses liées au paiement des factures énergétiques, du gaz, de l’électricité, de l’utilisation de combustibles et même de certains travaux de rénovation énergétique. La valeur du chèque va dépendre du niveau de ressources et de la taille du foyer concerné. D’une manière générale, elle est comprise entre 150 et 270 €.
Que faire si vous n’avez rien reçu ?
Pour remédier aux impacts de cette erreur administrative, le gouvernement a instauré un nouveau dispositif pour permettre aux personnes qui n’ont rien reçu de signaler la non-réception du chèque. Notons que la qualification de ce précieux coup de pouce financier est intimement liée au RFR (revenu fiscal de référence) qui ne doit pas être supérieur à 10 800 € en 2024.
Pensez également à surveiller vos avis d’imposition pour s’assurer de l’accès à cette subvention. Pour conclure, il est nécessaire de préciser que certains allocataires, dont les ressources ont augmenté entre 2022 et 2023 pourraient accéder par mégarde au chèque d’ici le mois d’avril à cause de cette anomalie. L’Etat souligne qu’aucun remboursement n’est prévu dans ce cas de figure.