Depuis le début de l’année, le compte personnel de formation permet de subventionner diverses variétés de permis terrestres. Une question se pose néanmoins concernant le financement du permis de conduire au profit des mineurs. C’est ce que nous allons tenter d’éclaircir à travers cet article !
Compte personnel de formation : enjeux et intérêts
Ce dispositif a vu le jour dans le but de permettre à tout un chacun d’accéder à des formations professionnelles pour les aider à s’épanouir dans leur carrière. Grâce au compte personnel de formation, les individus âgés de 16 ans et plus peuvent s’inscrire à une formation qui va leur permettre d’améliorer les chances de trouver un emploi à la hauteur de leurs compétences. Il en va de même pour les adolescents de 15 ans qui ont conclu un contrat d’apprentissage.
Lorsqu’il s’agit de trouver un emploi dans des endroits isolés de moyens de transports en commun, le permis de conduire représente un précieux atout pour simplifier l’entrée dans la vie active des plus jeunes. Selon nos confrères de maformation, les permis de catégorie B, C et D peuvent faire l’objet d’une subvention par le biais du CPF depuis le début de cette année. Cet avantage inclut également l’apprentissage du code et le passage des heures de conduite.
Les parents peuvent-t-ils utiliser leur CPF pour financer le permis de conduire de leurs enfants ?
Toujours selon nos confrères, l’exploitation du CPF doit exclusivement profiter à son propriétaire. Etant donné qu’il s’agit d’un compte personnel, l’usage doit être réservé au développement professionnel du titulaire. Par conséquent, les parents ne peuvent pas se servir du CPF pour financer le permis de conduire de leurs enfants ou de tout autre tiers. Cela dit, certaines politiques prévoient des changements en ce sens dans le but de simplifier l’accès à ce précieux sésame aux plus jeunes.
Il s’agit d’une proposition de loi qui a été avancée l’an dernier par l’élu de l’Indre, Nicolas Eorissier dans le but de simplifier l’entrée sur le marché du travail chez les jeunes conducteurs d’une part, et dans l’espoir de favoriser la mobilité dans les régions enclavées d’autre part. Même si le projet n’a pas été approuvé, il ouvre la réflexion sur les possibilités de rendre l’accès au permis plus flexibles chez les jeunes.