Alors que le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer, les investisseurs sont de moins en moins nombreux à exploiter le marché de l’immobilier en France. Les acheteurs se font rares dans les grandes villes.
Crise de l’immobilier à cause du faible pouvoir d’achat des acheteurs
Force est de constater que l’année 2023 n’a pas été facile à affronter pour les acteurs de l’immobilier. Entre l’augmentation des taux d’emprunt et le déclin du pouvoir d’achat résultant de l’inflation, le secteur n’a jamais été aussi fragilisé. Selon une publication de Meilleur taux, les investisseurs ont perdu en moyenne 7 m² dans les métropoles françaises. Par ailleurs, l’obstination des vendeurs à proposer des tarifs concurrentiels n’a fait qu’aggraver la situation.
Selon nos confrères du Parisien : « Avec l’augmentation des taux, pour 1000 € de mensualité par mois sur un délai de 20 ans, un investisseur aura perdu plus de 30 000 € de capacité d’emprunt en comparaison avec l’année 2022 avec une moyenne de 160 000 € contre 194 000 € un an auparavant ». Le mois dernier, la moyenne accessible à l’acquéreur a été diminuée à 51 m² à peine, affirme un expert de Meilleurs taux.
Quelles sont les villes les plus fragilisées ?
La crise immobilière touche plus particulièrement les villes de Nîmes et de Toulon avec une perte moyenne de 20 m². La troisième place revient à la ville de Grenoble où la perte générée par cette détresse du marché immobilier est évaluée à 11m². Du côté de Dijon, cette perte est inférieure à 8m² contre 10 m² dans les villes de Reims et de Montpellier.
Selon les auteurs de cette étude, la perte du pouvoir d’achat a été également frappante dans d’autres villes, entraînant un déclin du marché immobilier. C’est notamment le cas de :
- Rennes, le Havre et Marseille (perte de 7m²)
- Le mans (perte de 3 m²)
- Toulouse (perte de 6m²)
- Bordeaux (perte de 4m²)
- Angers (perte de 1m²)
- Nice, Saint-Etienne et Strasbourg (perte de 5m²)
- Lille et Nantes (perte de 2m²)
