Le drame s’est produit à San Francisco où les robotaxi Cruise sont aujourd’hui au centre de la polémique. Après avoir été projeté par un véhicule, la victime s’est fait écraser dessus par un robotaxi Cruise qui s’est immobilisé complètement sur son corps. Tous les détails dans les prochaines lignes !
Drame à San Francisco : les voitures automatisées en cause
Cet accident donne suite à plusieurs autres incidents qui impliquent des voitures issus d’autres constructeurs : un robotaxi Cruise qui récupère du béton frais sur une voie normale s’enlise dans le béton, une voiture Tesla qui heurte le véhicule d’un policier, une voiture autonome Waymo qui roule sur un chien. A San Francisco, les tragédies dans ce genre se multiplient malheureusement ces derniers temps. De quoi rendre les habitants perplexes quant à l’efficacité des voitures autonomes.
Une classification bien précise
De son côté, la Society of Automotive Engineers (SAE) catégorise la conduite en 6 niveaux différents :
- Niveau 0 : pas de conduite automatisée
Cette catégorie concerne la majorité des voitures qui roulent sur les routes. Elles sont pilotées manuellement par le conducteur. Des systèmes innovantes à l’instar du processus de freinage d’urgence ont par ailleurs été intégrés à ces véhicules pour améliorer la sécurité des conducteurs et des passagers.
- Niveau 1 : assistance au conducteur
La voiture est dotée d’un système automatisé d’aide à la conduite. Parmi ces dispositifs, nous pouvons citer le régulateur de vitesse qui permet de faire en sorte que la voiture respecte la distance de sécurité vis-à-vis des autres véhicules. Les procédures de direction et de freinage sont en revanche contrôlées par le pilote lui-même.
- Niveau 2 : automatisation partielle de la conduite
Cette fois on parle d’ADAS (aide à la conduite). La voiture contrôle elle-même le processus de direction et de vitesse. Cela dit, le conducteur peut toujours prendre les manettes du véhicule à tout instant en faisant basculer le mode automatisé en mode manuel. C’est notamment le cas des véhicules Tesla et de la Super Cruise proposée par Cadillac.
- Niveau 3 : automatisation conditionnelle de la conduite
Ces voitures sont en mesure de déceler l’environnement et peuvent prendre eux-mêmes des mesures plus importantes comme le fait de décélérer ou d’accélérer la vitesse du véhicule. Là encore, le conducteur peut prendre le relève à tout moment pour limiter les accidents en cas d’imprévus.
- Niveau 4 : automatisation avancée de la conduite
En cas d’anomalie du système, la voiture est capable de réagir dans l’immédiat pour remédier à la situation. Il faut savoir que les véhicules qui entrent dans cette catégorie n’ont pas besoin d’interaction humaine. Cela dit, il est toujours possible de passer à la conduite manuelle à tout moment. La majorité de ces voitures sont utilisés aujourd’hui dans le cadre de covoiturage.
- Niveau 5 : conduite automatisée entièrement
Cette dernière catégorie de voiture ne requiert pas l’intervention de l’homme. Ce dernier agit en simple passager. Il n’a même pas à toucher ni les pédales de freinage, ni le volant, ni le levier de vitesse pour conduire. Des expérimentations sur ce genre de véhicule sont aujourd’hui en cours dans de nombreux pays. Pour le moment, aucun prototype n’est accessible au grand public.
Les soucis liés à l’intelligence artificielle
Selon les industriels, l’intervention de l’Homme en permanence demeure une nécessité même avec les voitures autonomes. A ce propos, Musk explique sur YouTube que le développement de ces véhicules n’est pas une tâche facile. Comme il le souligne : « C’est plus compliqué que prévu ». Le directeur de Cruise assure qu’il faudra encore attendre plusieurs décennies avant que les voitures totalement autonomes soient opérationnelles.
De son côté, le directeur de Google Deepmind estime que l’utilisation de l’intelligence artificielle en guise de remplacement des facultés de l’Homme sera fort probable dans une dizaine d’années. Il faudra en attendant travailler les machines pour qu’elles soient davantage dotées de bons sens. Seul l’avenir nous en dira plus sur cette évolution !