Alors que cette femme pensait profiter de la réception organisée dans sa terrasse avec ses convives, elle est loin d’imaginer ce qui va se passer par la suite. L’histoire s’est déroulée dans le Palavas-les-Flots, dans l’Hérault où la principale intéressée s’est retrouvée à payer une amende salée à cause de tapages nocturnes. Tous les détails dans les prochaines lignes !
Une fête coupée court
Alors qu’elle organisait une fête tard dans la nuit, la propriétaire des lieux a eu droit à des visites à plusieurs reprises de la part des gendarmes. Ces derniers lui ont demandé maintes fois de baisser le son. Quelques jours plus tard, l’intéressée reçoit une pluie de contraventions par courrier, sans se douter de rien. Tout a commencé à l’issue de cette soirée festive qui aurait été marquée par des tapages nocturnes.
Ce fait divers s’est déroulé au mois de septembre dernier alors que le couple accueillait des invités dans le cadre d’un dîner. A l’issue du repas, l’ambiance est au rendez-vous et tout le monde s’est retrouvé sur la terrasse de l’appartement pour danser et s’amuser sur le son de la musique. Seul hic : le volume était jugé trop fort par le voisinage.
« Nous avons cessé la musique… »
Dans les colonnes d’Actu.fr, l’organisatrice confie : « A 1h, des forces de l’ordre en patrouille sont venus et à leur demande, nous avons cessé la musique ». Et celle qui s’est retrouvée dans l’obligation de payer une amende de 612 € d’ajouter : « Ils sont revenus à 1h30 pour contrôler et nous avons de nouveau échanger une conversation courtoise mais à ma grande surprise, l’un d’entre eux s’est approché de moi avant de partir en étant moins cordial cette fois ».
Dans sa prise de parole, la jeune femme précise : « Le gendarme m’a mis en garde que la patrouille allait revenir toutes les quarts d’heure pour réaliser des PV liés à des tapages nocturnes. Du coup, nous n’avions pas saisi toutes ces menaces. Nous avons quitté la terrasse vers 2h30 du matin, sans un retour des forces de l’ordre. C’est ainsi que la soirée s’est terminée. Les invités sont rentrés chez eux ».
Une histoire qui finit mal
Quelques jours plus tard, le facteur est venu voir la jeune femme avec une dizaine de contraventions qu’il a déposé dans sa boîte aux lettres. Ces dernières ont le même motif : tapage nocturne durant une soirée de septembre. Des « PV mitraillettes » octroyées au rythme d’un toutes les quarts d’heure et certains ont été dressés à la même heure, précisent nos confrères.
Dans son témoignage, la victime souligne : « J’ai nié auprès du procureur de la République en indiquant qu’on ne pouvait pas élaborer deux contraventions pour un fait qui s’est déroulé à la même heure », convaincue d’avoir été victime d’un excès de zèle. Et la principale concernée de poursuivre : « Je n’ai pas saisi l’animosité et l’acharnement des gendarmes lorsqu’ils sont venus patrouiller…Nous faisons attention lorsque nous faisons la fête durant la nuit. Jusqu’ici, il n’y a jamais eu aucun souci », déplore-t-elle.
Malheureusement pour la propriétaire de l’immeuble, il n’y a aucun interlocuteur qui puisse répondre malgré ses demandes au sein du ministère public et du procureur. Pour s’éviter une majoration, elle a dû payer une dizaine d’amendes qui s’élèvent en tout à 612 €. Une somme qui a de quoi faire grincer les dents pour cette serveuse qui dispose de revenus modestes. Comme quoi, il ne faut jamais jouer avec le feu si vous prévoyez d’organiser une réception durant la nuit. Les tapages nocturnes sont en effet passibles de lourdes sanctions suivant la gravité des faits.