Pour le directeur de la compagnie Tesla, ses adversaires américains sont clairement au bord de la faillite. Retour sur les propos menaçants de Elon Musk face aux manifestations de grève qui sévissent actuellement aux États-Unis.
Gros plan sur l’incroyable parcours d’Elon Musk
Né le 28 juin 1971 en Afrique du Sud d’un papa africain et d’une mère d’origine québécoise, Elon Musk débute très jeune dans l’entreprenariat en lançant la célèbre plateforme de paiement électronique PayPal puis en fondant la marque SpaceX spécialisée dans la création d’engins spatiaux. Il a également investi dans des projets de construction de voitures électriques faisant de lui l’actuel PDG de Tesla.
Doué dans le domaine de l’informatique, il a mis en vente un magazine information à seulement 12 ans. En 1998, Elon Musk décide de quitter son pays natal à l’époque marqué par l’apartheid pour rechercher de nouvelles opportunités de travail en Amérique. Il a toujours été fasciné par l’univers des véhicules électriques et en 2004, il rejoint Tesla en tant qu’investisseur aux côtés de Marc Tarpenning et Martin Eberhard.
En 2010, la mise en bourse de l’entreprise a permis de lever plus de 220 millions de dollars. En 2012, Tesla a introduit sa berline modèle S qui a reçu plusieurs critiques en raison de ses piètres performances et son design peu élégant. La marque a par ailleurs reçu des éloges lors de la sortie de son SUV Model X qui a été proposé aux consommateurs en 2015. Deux ans plus tard, un nouveau modèle beaucoup moins onéreux a vu le jour. Depuis, la marque Tesla connaît un succès sans précédent.
Le directeur se montre menaçant envers ses concurrents
Selon nos confrères de Bloomberg, Musk a donné son avis cash concernant la grève qui sévit actuellement dans l’univers de l’automobile aux États-Unis. Un sujet qui a d’ailleurs suscité un vif débat entre l’ancien président Donald Trump et Joe Biden. Le PDG de Tesla quant à lui estime que les marques concurrentes à l’instar de General Motors et Ford risquent de faire faillite s’ils répondent en faveur des requêtes de l’UAW. Voilà maintenant plusieurs semaines que Shawn Fain, celui qui est à la tête de l’UAW mène la lutte pour aider les constructeurs à toucher des salaires plus confortables sur une durée plus courte. De leurs côtés, les membres de l’association exigent une hausse salariale de 40% et des semaines de travail qui s’étendent sur 32 heures en tout. Ils réclament également une preuve que leurs postes soient gardés en dépit des nouvelles mesures qui vont opérer dans le domaine de l’industrie.
Des requêtes démesurées
Le directeur de Tesla estime que les requêtes de l’association ne sont pas justifiées en raison d’un risque de banqueroute. Si les constructeurs automobiles en question cèdent, il y a de fortes chances que leur situation financière s’alourdisse explique Elon Musk. Sur les réseaux sociaux, il souligne : « Ils réclament une hausse de salaire de 40% et 32 heures de travail dans la semaine. C’est la faillite assurée pour General motors, Ford et Stellantis ».
Lors de sa visite à Belleville, dans le Michigan, Elon Musk a indiqué que si ces 3 sociétés se portent bien, il devrait en être de même pour son personnel. Une opinion qui n’est pas partagée par les grévistes dénonçant un déséquilibre de la distribution des richesses.
Pour l’heure, Tesla n’a pas encore à composer avec ce genre de situation dans ses usines de production. Force est de constater que le géant américain ne fait preuve d’aucune tolérance sur le sujet. Au début de l’année, plusieurs salariés de l’usine ont fait part de leur volonté de se syndiquer en se ralliant avec l’UAW. Par la suite, le service des ressources humaines a procédé au renvoi d’une trentaine de salariés soutenant le projet.
