Dans les Hauts-de-Seine, une femme âgée de 96 ans a perdu la somme de 200 000 € après avoir été victime d’une escroquerie au téléphone. Les arnaqueurs lui ont fait croire qu’elle devait payer la somme de 500 € à l’opérateur Orange.
Les escrocs se sont servis d’un faux numéro « Orange »
Dans les colonnes du Parisien, la victime témoigne : « Je savais que j’avais perdu cet argent pour de bon ». A 96 ans, Eugénie habite à Clamart, dans les Hauts-de-Seine. Elle a été victime d’une terrible arnaque lui ayant fait perdre la somme de 200 000 € à la suite d’un simple coup de fil. Au bout du fil, l’interlocuteur l’avait poussé à racheter des parts de son assurance-vie. Après avoir porté plainte, la retraitée n’a jamais eu de réponse favorable à sa requête.
Dans sa prise de parole, la principale intéressée explique : « Je leur ai fait aveuglément confiance », sur une note de désolation. Il y a deux ans, elle avait reçu un appel de la part de personnes qui se faisaient passer pour des employés de l’opérateur Orange. A ce propos, elle souligne : « Ils m’ont dit que j’avais des impayés et que je risquais de couper ma ligne téléphonique. Ils m’ont ensuite indiqué qu’une avocate allait me contacter pour m’aider à remédier à la situation ».
L’argent perdu s’élève à plus de 200 000 €
Plus tard, la supposée avocate contacte Eugénie pour lui promettre de traiter son cas en échange d’une somme d’argent conséquente. Auprès de nos confrères, cette-dernière assure : « Elle était très gentille et avenante. Je lui ai donc fait confiance ». C’est ainsi que la retraitée lui a remis la somme de 38 500 euros en main propre avant d’ouvrir un autre compte chez Société Générale pour poursuivre de nouveaux virements à destination de l’arnaqueuse.
L’octogénaire a même vendu des biens pour régler la somme demandée. Au total, elle a perdu la somme de 200 000 € à la suite de cette arnaque bien ficelée. Un proche de cette dernière explique qu’elle a réussi à mettre de côté 60 000 € et que la victime a été placée « sous curatelle ». Malheureusement, les fraudeurs n’ont jamais été arrêtés et l’affaire a été classée sans suite, faute de preuves.