Les habitants de Rouen ont récemment remarqué que les ascenseurs sont nombreux à tomber en rade. Les cambrioleurs s’emparent des cartes sim et les utilisent pour transmettre des sms frauduleux. Les dommages sont conséquents aussi bien pour les locaux comme pour les syndic. Retour sur cette nouvelle escroquerie de grande envergure…
Des ascenseurs qui tombent bizarrement en panne
Il s’agit d’une pratique qui est devenue monnaie courante dans l’agglomération de Rouen, en Seine-Maritime. Selon nos confrères de France 3 Normandie, les ascenseurs sont nombreux à tomber en rade ces derniers temps dans la ville en raison d’une recrudescence des cas de cambriolages. Bien évidemment, ce ne sont pas les ascenseurs qui sont cambriolés.
Selon la presse, les malfrats s’intéressent plutôt aux cartes SIM utilisées par ces appareils. A ce propos, un expert de copropriété de la région dénonce le vol d’un kit GSM au sein d’un immeuble situé dans le Bonsecours. En analysant les vidéos de surveillance, les enquêteurs ont démasqué un homme dissimulé derrière des caméras. Après avoir pris l’ascenseur, le suspect est ressorti par la cage d’escalier. A sa sortie, l’ascenseur n’était plus fonctionnel.
Les voleurs s’emparent des cartes SIM pour des textos frauduleux
Selon le gestionnaire, le kit GSM est une petite pièce implantée dans l’ascenseur et qu’il est possible de récupérer en quelques minutes. Ce qui entraîne des pannes d’ascenseur, au grand dam des résidents de l’immeuble. Une fois cette carte enlevée, le système d’alarme ne marche plus. A ce propos, l’expert explique : “Auparavant, les ascenseurs étaient dotés d’une ligne cuivrée sur laquelle on pouvait sonner en cas d’urgence. Mais aujourd’hui, ces dispositifs ont été remplacés par les kits GSM”.
Selon le syndic, ces pratiques illicites entraînent des dégâts importants estimés entre 800 et 2000 euros. ll s’agit en effet de la somme nécessaire pour pouvoir procéder à la réparation des ascenseurs tombés en panne. De plus, la remise en fonction de l’appareil est souvent longue puisqu’elle peut prendre jusqu’à deux semaines en fonction des cas.