Depuis que la crise énergétique a fait son apparition, l’énergie devient de plus en plus chère. Cette hausse n’est pas sans conséquence sur la vie socio-économique du pays malgré la volonté de l’Etat de réguler les tarifs. L’an prochain, ils seront plus de 21 millions à être impactés par ces augmentations. Faites-vous partie des Français concernés ? Le point à travers cet article !
La CRE annonce une nouvelle augmentation de prix
Dans un communiqué officiel, la commission de régulation de l’énergie (CRE) a établi les nouveaux tarifs à jour de l’électricité et du gaz. C’est ainsi qu’on a appris qu’une augmentation des prix va intervenir à compter du mois de février prochain. Selon ces spéculations, cette hausse peut monter de 10 à 20%. Cela dit, il convient de patienter jusqu’en automne prochain avant d’avoir une confirmation de la hausse.
Au mois de novembre dernier, Bruno Le Maire avait fait part d’une hausse effective qui n’excèderait pas les 10%. Chaque année, la CRE procède à une révision des prix à deux reprises. La première a lieu au mois de février et la seconde durant le mois d’août. Au cours de cette année, l’énergie électrique a subi deux hausses significatives.
La première revalorisation du TRV (tarif réglementé de vente) a été fixée à 15%, entraînant une hausse moyenne de 240 € par an. La seconde revalorisation de 10% équivaut à des charges supplémentaires de 160 € par an sur les factures d’électricité.
Hausse de l’électricité en 2024 : les principaux concernés
Cette augmentation va impacter près de 21 millions de ménages français ayant opté pour le tarif bleu et le contrat indexé d’EDF. D’une manière générale, il s’agit des PME, des copropriétés, des petites communes et des logements sociaux. Ces derniers sont fragilisés à plusieurs niveaux. Cela dit, les ménages et les petites sociétés utilisant un compteur de moins de 36kVA sont les plus fragilisés par cette revalorisation. En revanche, ceux qui ont opté pour une formule à prix fixe sont épargnés.
Les dispositifs qui permettent de réguler les coûts de l’électricité
Pour stabiliser les coûts de l’électricité, il existe de nombreuses recours possibles. Dans un premier temps, le bouclier tarifaire a été mis au point par l’Exécutif en 2022 pour aider les ménages à faire face à l’explosion des prix de l’énergie, due à la crise ukrainienne. Jusqu’à présent, l’estimation du TRV était associé à diverses conditions de marché et des requêtes de l’ARENH (accès régulé à l’électricité nucléaire historique).
A titre de rappel, le bouclier tarifaire est opérationnel jusqu’en 2025 et contribue à protéger le pouvoir d’achat des ménages en difficulté en raison de l’inflation. Ce dispositif détermine le pouvoir d’achat des Français face à la hausse des prix de l’énergie. Il établit le seuil maximal de revalorisation du TRV de l’électricité à hauteur de 4% en 2022. Celui-ci est passé cette année à 15%.
Quelques conseils pour diminuer la consommation d’électricité
Pour faire face à cette nouvelle hausse prévue pour le mois de février prochain, il convient d’adopter certains gestes dans le but de réaliser des économies sur la facture d’électricité. Ces habitudes se fondent sur celles qui ont été préconisées par le gouvernement dans le cadre du plan de sobriété énergétique. Parmi ces mesures figurent :
- Le respect de la température de chauffage maximale fixée à 19°C
- L’extinction complète des appareils en marche durant les heures de pointe et lorsqu’ils sont inutilisés au lieu de les mettre en veille
- Le fait d’éteindre la lumière au moment de quitter une pièce
Jusqu’à quand cette situation va-t-elle durer ?
L’Etat français a promis de protéger les consommateurs par le biais d’une réforme qui a été conclue avec l’EDF. Ce projet modifie les conditions de fixation des TRV et suggère des coûts fixe pour l’ensemble de l’énergie nucléaire fabriquée par EDF. A la suite des augmentations successives du prix de l’énergie prévues pour 2024 et 2025, la stabilité devrait être de retour d’ici 2026…