Selon un communiqué officiel, l’allocation transitoire de solidarité sera supprimée en France. A titre de rappel, cette aide est dédiée aux demandeurs d’emploi nés en 1954 et 1955. Plus de détails sur cette nouvelle mesure dans les prochaines lignes !
A qui l’allocation transitoire de solidarité profite-t-elle ?
L’allocation transitoire de solidarité ou ATS est une aide sociale qui est délivrée aux personnes n’ayant plus droit aux indemnisations chômage. Cette prestation sert de coup de pouce à ceux qui ont du mal à trouver un travail et qui sont en fin de droits. Les bénéficiaires sont ceux qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite et qui n’ont pas assez de ressources pour affronter cette période transitoire.
Pour profiter de l’ATS, il convient de justifier d’un certain délai d’affiliation à l’assurance chômage. Parmi les conditions requises figure également le fait d’avoir complété les droits à l’indemnisation chômage. Enfin, les personnes qui sont dans une période transitoire et sans emploi peuvent prétendre à l’allocation transitoire de solidarité. En ce qui concerne sa valeur, elle va dépendre de différents paramètres dont la situation familiale et le niveau de revenus du demandeur.
Les modalités d’accès
L’ATS a don vu le jour dans le but de garantir un minimum de revenu durant la période de transition en attendant le retour à l’emploi. Par ailleurs, cette aide peut être renouvelée dans certains cas, suivant le profil du demandeur d’emploi. Les modalités d’accès à ce dispositif sont extrêmement strictes. D’habitude, les bénéficiaires sont tenus de poursuivre leur quête d’emploi et de contribuer aux services d’accompagnement en vigueur.
Une chose est sûre : l’allocation transitoire de solidarité permet de soutenir financièrement les personnes sans emploi de manière temporaire tout en les aidant à vivre de manière décente en attendant de trouver une opportunité professionnelle. Elle se présente sous deux aspects. D’une part, l’ATS de remplacement et d’autre part, l’ATS de complément suivant le profil du demandeur.
Notons que depuis 2010, l’âge minimum requis pour partir à la retraite a fait l’objet d’un rallongement. Depuis 2017, il a été fixé à 62 ans puis à 60 ans. Mais depuis la réforme qui est entrée en vigueur la rentrée dernière, il sera fixé à 64 ans. Si l’allocataire touche l’allocation de solidarité spécifique ou le RSA (revenu de solidarité active), ces prestations seront remplacées par l’ATS si cette-dernière lui est favorable.