Dernièrement, les autorités ont procédé à une verbalisation de certains commerçants qui proposent des fruits et légumes sur les bords de route. Les agents ont notamment recensé des produits d’origine erroné proposés aux vacanciers. D’où l’intérêt de faire très attention.
Vacances d’été : gare aux escrocs qui proposent des produits locaux
Les cabanons pittoresques proposent-t-ils des fruits et légumes fiables à destination des consommateurs ? Si cette pratique est aujourd’hui monnaie courante, de nombreux commerçant ont néanmoins fait l’objet d’une verbalisation lors d’une opération de contrôle menée par des agents spécialisés. « Il y a une conséquence directe lorsqu’on achète des produits considérés comme locaux », fait remarquer un membre de la DRRETS (Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités ».
A titre informatif, c’est cet organisme qui est en charge des opérations. Toujours selon la même source, la traçabilité des facturations est finement étudier pour identifier l’origine de la fraude. A ce propos, elle souligne : « Lorsque les cabanons promettent des produits locaux, c’est un réel problème ». Afin de mener à bien l’opération, la DRRETS a réalisé un repérage sur l’ensemble du territoire.
La DRRETS mène l’opération « coup de poing »
Dans un communiqué officiel, la DRRETS rapporte : « Les agents ont inspecté leurs cibles. On s’est également basé sur les informations fournies par la mutualité sociale agricole ». Le respect des mesures liées au travail illégal a également fait l’objet d’un contrôle strict. C’est ainsi que trois infractions ont été remises entre les mains de la justice. Cette initiative « coup de poing » avait déjà été mise en place l’été dernier.
En 2022, 772 contrôles avaient permis de poursuivre 138 intervenants sur l’intégralité de la filière agro-alimentaire. « Cela concerne tous les domaines, même les marchés de gros. Lorsque l’on débarque sur place, c’est généralement le branle-bas de combat, on a l’impression que les grossistes n’ont pas l’esprit serein », ajoute l’agent de la DRRETS.