En Grèce, sur l’île-de-Santorin, les autorités ont pris une disposition ferme concernant le transport à dos d’âne en interdisant ce mode de transport aux touristes qui sont en surpoids. Pourquoi une telle mesure ? On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Grèce : les touristes en surpoids ne peuvent plus se promener à dos d’âne
L’Etat grec a décidé d’opérer des changements en ce qui concerne l’utilisation des ânes sur l’île de Santorin. Désormais, cette pratique ne sera plus accessible aux touristes considérés comme « en surpoids ». Dans les colonnes de Ouest France, les associations qui militent pour la sauvegarde des animaux souligne : « Il n’y a aucune excuse valable pour l’exploitation d’animaux comme des taxis. Il s’agit d’une cruauté envers ces êtres vivants ».
Force est de constater qu’avec les conditions extrêmes, ces animaux doivent supporter plusieurs facteurs (fortes températures, poids des charges cumulés sur le dos…). Une souffrance qu’une centaine d’ânes subit encore chaque année en Grèce. A cela s’ajoute le transport des touristes qui sont parfois en surpoids dans des températures avoisinant les 40°C. Une situation qui entraîne de lourdes conséquences sur ces animaux (blessures, plaies douloureuses, abrasions…). D’où la mise en place de cette nouvelle mesure.
Une annonce considérée comme « grossophobe »
Désormais, les touristes qui dépassent le poids autorisé ne pourront plus monter à dos d’âne sur l’île. Selon un communiqué officiel, le poids total que peut porter un âne ne doit pas aller au-delà de 100 kilos ou un cinquième du poids de l’animal. De même, les ânes devront être nourris et hydratés convenablement. Enfin, les ânes qui sont en état de grossesse ne pourront plus transporter des touristes ou autres charges.
Selon certaines organisations, cette disposition est relativement discriminatoire vis-à-vis des personnes en surpoids. A ce propos, un responsable au sein de Direct Action Everywhere souligne : « Les ânes peuvent toujours transporter du ciment et d’autres équipements lourds. Notre objectif n’est pas d’améliorer les conditions de vie des esclaves mais de les libérer ». Une initiative qui a suscité l’indignation auprès des associations œuvrant dans la lutte contre la grossophobie.