Ce document fait actuellement l’objet d’une polémique auprès des propriétaires de biens immobiliers qui se retrouvent dans l’obligation de diminuer leur prix, contre leur volonté. Plus de détails dans les prochaines lignes !
Vente immobilière : les enjeux du DPE
Alors que les taux de crédit ne cessent de s’envoler, il devient de plus en plus difficile pour les investisseurs immobiliers de céder des biens à des prix alléchants. Face à la baisse de la capacité d’emprunt, les acheteurs potentiels se font de plus en plus rares sur le marché. Mais ce n’est pas tout ! La valeur de l’opération peut parfois être réduite à cause d’un document qui est jugé non fiable.
Avant de céder un appartement, les propriétaires sont tenus de procéder à une réestimation de la surface habitable et de solliciter un expert pour évaluer la consommation en électricité et en gaz. Il convient également d’analyser les risques naturels et l’état de pollution du bien tout en vérifiant l’installation électrique. Davantage d’obligations qui requièrent un coût en moyenne estimé entre 100 et 250 €.
Les résultats de ces analyses sont ensuite enregistrés dans un document intitulé diagnostic de performance énergétique. Les habitations qui ont obtenu les meilleures notes en matière isolation et de chauffage auront un score A, B ou C. Les logements catégorisés D se trouvent dans la moyenne tandis que les plus énergivores seront notés E, F ou G. Malheureusement, le contenu de ce document n’est pas toujours fiable…
Jusqu’à 22% de perte de valeur
Les résultats du DPE exercent une influence considérable sur le prix de vente d’un bien immobilier. Selon des experts en la matière, le fait d’être classé E, F ou G entraîne une perte de valeur qui peut aller jusqu’à 22%. Selon une étude menée par 60 millions de consommateurs, les résultats du DPE vont varier d’un professionnel à un autre pour un même bien. Si certains attribuent au logement la note de A, B ou C, d’autres ne vont pas hésiter à le classer E, F ou G alors qu’il s’agit de la même maison.
Raison pour laquelle la fiabilité du diagnostic de performance énergétique est remise en cause. Selon le Conseil d’analyse économique, les résultats sont souvent erronés en raison d’une surévaluation. Selon nos confrères des Echos, les couts énergétiques pour une maison classée G seraient les mêmes qu’un bien de classe C. De quoi susciter de vifs débats sur l’importance du DPE sur le marché de l’immobilier.