L’année 2024 risque de mal se passer pour les propriétaires de biens immobiliers en France. En effet, ces derniers devront s’attendre à une hausse de la taxe foncière à compter de l’an prochain. Tous les détails dans les prochaines lignes !
L’observatoire de l’UNPI annonce une hausse capitale
Selon l’Union Nationale des Propriétaires Immobiliers, qui représente les propriétés français, la situation semble loin de se stabiliser. En effet, l’effet cumulatif des augmentations précédentes commence à peser lourdement auprès des propriétaires. D’autant plus que le coût de la taxe locale a connu une hausse significative au cours de ces dernières années. A la suite d’une mise à jour par l’UNPI, l’Observatoire de la taxe foncière a indiqué qu’au cours de l’année 2023, une hausse de 9,3% a été enregistrées dans plusieurs centaines de départements français. Il s’agit d’une augmentation deux fois plus importante qu’entre 2021 et 2022 et qui est sept fois supérieure à celle enregistrée entre 2020 et 2021.
Pourquoi cette augmentation de la taxe foncière en 2024 ?
Cette revalorisation de la taxe foncière pour 2024 s’explique par plusieurs raisons. Dans un premier temps, nous pouvons citer les dépenses publiques locales croissantes destinées à :
- Prendre en charge les différents projets tout en garantissant un niveau adapté de services publics, des collectivités territoriales qui doivent souvent recourir à une hausse des taxes locales
- La revalorisation en 2024 qui devrait être influencée par la période électorale. Les élus sont d’ailleurs plus motivés à augmenter les prélèvements dans le but de resserrer leur budget
L’inflation et la revalorisation cadastrale à l’origine de cette hausse
Mise à part les augmentations qui ont été fixées par les communes, on peut également préciser deux autres paramètres qui favorisent cette hausse de la taxe foncière. Dans un premier temps, la flambée générale des prix influence directement les valeurs locatives cadastrales servent de base à l’estimation de la taxe puisqu’elles sont indexées sur elle. De ce fait, plus l’inflation est conséquente, plus les VLC seront en hausse. Ce qui induit automatiquement une augmentation de la valeur de la taxe foncière.
Dans un second temps, la revalorisation cadastrale explique cette hausse de la taxe foncière. L’Etat, bien décidé à harmoniser les renseignements cadastraux et répondre aux normes requises sur le marché immobilier, procède de temps à autre à une mise à jour des valeurs locatives des biens immobiliers. Cette revalorisation permet ainsi de rehausser les impôts locaux.
Les mesures de précautions à prendre
La situation devient alarmante aussi bien pour les locataires comme pour les propriétaires car les augmentations des taxes peuvent impacter sur les loyers. Pour affronter cette évolution, il convient de prendre certaines dispositions pour limiter la fiscalité foncière. Tout d’abord, il est conseillé de se rendre auprès du centre des finances publiques pour s’assurer que la valeur locative cadastrale attribuée au logement en question répond aux normes de conformité en vigueur sur le marché. En cas de surévaluation, il convient d’avoir recours à la contestation.
D’autre part, il convient de se renseigner au sujet des exonérations et des éventuels abattements fiscaux qui vont permettre de débourser moins de taxe foncière. A ce propos, n’hésitez pas à vous renseigner auprès des autorités compétentes pour vérifier votre éligibilité suivant la taille du foyer, le niveau de revenus et les différentes spécificités du logement.
Enfin, pour ceux qui prévoient de s’offrir un nouveau bien immobilier, la situation actuelle doit encourager les investisseurs à se poser davantage de questions sur l’emplacement géographique de la propriété. Il vaut mieux éviter les régions où les taxes locales sont en hausse, voire croissantes. A la place, il convient de prioriser les emplacements proposant des taux plus stables. Si vous êtes propriétaires de biens immobiliers, pensez ainsi à appliquer ces mesures de précaution pour éviter les mauvaises surprises en 2024 !