Les employés qui font du télétravail pourront profiter cette année d’une exonération d’impôts sur les charges liées à ce mode de travail. On vous dit tout !
Les frais et allocations à la charge des employeurs travaillant avec des personne en télétravail feront cette année l’objet d’une exonération d’impôts. Le plafond est cependant fixé à 590 euros. Le point à travers cet article !
Télétravail : des coûts importants pour les employeurs
Compte tenu de l’épidémie de Coronavirus qui a secoué le monde entier, plusieurs entreprises se sont retrouvées dans l’obligation de faire du télétravail. Les salariés ont pris goût à ce mode de travail inédit. Ils ont cependant dû s’organiser chez eux en conséquence (heure de travail, flexibilité….). Ce qui a entraîné une hausse de la demande pour le travail hybride.
Ce mode de travail présente l’avantage de mélanger travail à distance et en présentiel. Il y a deux ans, 22% des employés ont travaillé en ligne, suivant le rapport publié par l’Insee. Cependant, son instauration requiert des charges complémentaires pour les employés concernés. Ce coût est en moyenne estimé entre 13 et 186 euros pour un employé qui travaille à temps plein.
Pour diminuer la note, les employeurs ont le droit de remettre une allocation exceptionnelle permettant de prendre en charge les frais de télétravail. Cette prime ne prend cependant pas en compte les charges courantes nécessaires à la réalisation de ce type d’activité.
Télétravail : quid de l’exonération d’impôt ?
Les aides remises l’année dernière incluant les charges de télétravail ont fait l’objet d’une exonération suivant un seuil maximal de 2,50 euros par jour de télétravail. Ce qui correspond à une réduction de 55 euros par mois pour 22 jours de travail à distance. En ce qui concerne l’allocatoin spéciale forfaitaire, l’exonération se fait dans la limite de 580 euros par an. Lors de la déclaration des revenus, les contribuables sont priés de vérifier les montants de ces aides qui ne sont pas inscrites dans le revenu imposable prérempli.