Dans le cadre du projet qui vise à revaloriser le barème fiscal, les contribuables vont pouvoir profiter d’une diminution d’impôt non négligeable en 2024. A combien s’élève la somme que vous allez pouvoir empocher grâce à ce dispositif ? On vous accorde tous les détails dans les prochaines lignes !
Pour les contribuables dont les revenus sont stables
Si vos revenus de cette année sont les mêmes que l’an passé, vous devez vous attendre à une baisse de vos impôts pour l’année à venir. En effet, la portion de revenus soumise aux tranches basses du barème sera beaucoup plus signifiante en 2024. Vous aurez également droit à des taux d’imposition plus alléchants contrairement aux autres contribuables dont les recettes ont changé en 2023.
A titre d’illustration, pour les redevables mariés, il est possible d’accéder à un taux d’imposition de 0% pour des revenus imposables élevés à 22 500 € en 2022. Cette année, ce plafond est fixé à 21 554 €, soit une augmentation de 1000 €. De même, vous devriez composer avec un taux de rémunération de 11% pour des revenus supplémentaires de 1 600 € et ainsi de suite pour les autres catégories du barème.
Dans un communiqué officiel, Bercy assure que cette nouvelle disposition va aider plusieurs milliers de foyers non imposables cette année à éviter les impôts pour l’an prochain, même si leurs recettes ont subi une hausse. D’autre part, les foyers qui ont été faiblement imposés cette année pourront payer plus d’impôts en 2024 même si leurs revenus sont restés les mêmes.
Quid des contribuables dont les revenus ont augmenté ?
Si vous avez accédé à une hausse inférieure à l’inflation en 2023, vous pouvez vous attendre à une réduction d’impôts en 2024. Une autre possibilité sera de payer des impôts similaires à ceux qui ont été déboursés cette année. En revanche, si vos recettes ont progressé au même rythme que l’inflation, il faudra s’attendre à payer plus d’impôts. Cette augmentation sera cependant restreinte car le taux d’augmentation restera le même.
Ce cas de figure s’applique surtout pour ceux qui vont débourser moins que ce qui a été prévu avant l’application du nouveau barème revalorisé. Cette nouvelle mesure fiscale est parfaitement rationnelle car vous n’avez pas gagné plus d’argent en 2023. Vos recettes complémentaires ne vous permettent pas d’améliorer votre pouvoir d’achat. Ils ont simplement contribué à affronter la flambée des prix. Raison pour laquelle l’administration fiscale ne va pas vous surtaxer.
Notons que l’absence d’indexation du barème d’impôts il y a une dizaine d’années a provoqué une augmentation des revenus générés par l’impôt sur le revenu. Selon les dernières statistiques, cette hausse s’élève à 5 milliards d’euros. Selon le rapport du fisc, il y a eu 2 millions de foyers qui sont devenus imposables entre 2012 et 2013.
Des recettes positives en 2023
Si vos recettes ont progressé plus vite que l’inflation en 2023, il faudra s’attendre à régler plus d’impôts pour l’an prochain. Cela dit, la mise à jour de 4,8% du barème va contribuer à éviter une surimposition de la portion liée à la hausse de revenus. Autrement dit, les gains en excès sont les seules recettes qui vont vous aider à basculer vers l’autre tranche de revenus. Ce qui aura pour conséquence, une taxation plus élevée de l’impôt en 2024.
L’excédent d’impôt qu’il faudra débourser en 2024 va varier suivant l’importance de la hausse de revenus. Le taux d’imposition du foyer joue également un rôle capital dans le calcul des impôts. Néanmoins, la facture sera moins pesante que celle à laquelle le contribuable a dû faire face avant la revalorisation du barème.
Pour les familles aisées qui ont des mineurs à charges, une légère réduction des impôts est prévue pour 2024 dans le cadre de la revalorisation des économies d’impôt en rapport avec le quotient familial. Il en va de même pour les foyers qui soutiennent les enfants majeurs, via des pensions alimentaires.