Cette année, plus de la moitié de la population va devoir composer avec une hausse significative d’un impôt en particulier. L’Etat a en effet prévue un revalorisation à hauteur de 3,9% de la taxe foncière, au grand dam des 37 millions de contribuables concernés. Tous les détails dans les prochaines lignes !
Les propriétaires de biens immobiliers au plus mal
La plupart des propriétaires de biens fonciers qui doivent régler la taxe foncière cette année devront composer avec une nouvelle décourageante. Mise à part la hausse de 3,9%, ces-derniers devront affronter une mise à jour des taux d’imposition à l’issue des votes réalisées par les communes et les départements qui encaissent ces impôts. L’an dernier, alors qu’une hausse de 7,1% avait été opérée dans les villes françaises, certaines régions comme Troyes ou Paris avait appliqué des majorations en sus.
A titre d’illustration, la capitale a décidé de réviser la taxe foncière à la hausse en appliquant 52% de taux supplémentaires en complément de la hausse nationale qui a été fixé à 7,1% pour tout le monde. Pour d’autres municipalités, la taxe foncière constitue aujourd’hui plus de 60% des recettes contre 30% il y a encore 7 ans, rapporte l’AMF (association des maires de France).
Comment atténuer les impacts de cette majoration ?
Cette année, il est fort possible que la plupart des municipalités appliquent une hausse supplémentaire de la taxe foncière en complément du taux de 3,9% déjà en vigueur. Selon un juriste à l’union nationale des propriétaires, il s’agit d’un scénario auquel les propriétaires fonciers ne pourront malheureusement pas échapper en 2024. Même si cette situation est inévitable, ces derniers peuvent néanmoins adopter certaines pratiques pour atténuer les impacts négatifs.
Il est par exemple recommandé de miser sur un paiement mensualisé afin de réduire le choc financier. Cette approche est encore possible jusqu’au 31 décembre pour ceux qui souhaitent gérer leur budget de manière optimale en évitant des coups durs sur les finances. Ensuite, il convient de vérifier l’estimation de votre bien immobilier auprès du fisc. Enfin, n’hésitez pas à réclamer un abattement sur votre taxe foncière le cas échéant.