Ce texto vous annonce que votre profil est en proie à une activité suspecte sur le site des impôts. Ne vous laissez surtout pas berner car il s’agit purement et simplement d’une escroquerie. Le point à travers cet article!
Arnaque aux impôts: voici comment les escrocs opèrent
Dans le SMS, vous êtes invité à cliquer sur un lien frauduleux donnant accès à un site semblable à celui du site officiel des impôts. Une fois que vous atterrissez sur cette page, des données personnelles vous seront demandées dans le but de régulariser la situation. Une identité fiscale et un mot de passe vous seront alors demandés. Une fois les données requises entrées, le site vous remercie de votre authentification. Un message plein d’erreurs d’orthographe qui devrait vous mettre la puce à l’oreille. L’annonce vous demande ensuite de vous connecter à votre compte.
D’autre part, le site va vous indiquer un numéro de téléphone qui s’avère suspect car celui-ci commence par +33, 06 ou 07. Si vous recevez un texto de la part de ces numéros, consultez votre compte personnel. Normalement, le fisc va vous notifier en cas de problème. En ce qui concerne le nom de domaine, les escrocs utilisent le nom « www.service-impot-gouv-info.com » dans le but de rendre le piège plus crédible. Le seul site fiable est le www.impots.gouv.fr.
Une arnaque bien ficelée
Les escrocs ont minutieusement étudié la page clonée pour faire en sorte que les antivirus et les filtres anti-spam ne repèrent rien. Selon un spécialiste de la cybersécurité, le nom de domaine a vu le jour le 24 juin et les cybercriminels se sont adressés à l’entreprise Hostinger dont la plateforme se trouve en Roumanie. Toujours selon ce professionnel, la société est peu exigeante concernant l’activité de ses clients. De nombreux sites malveillants reproduisent également des organisations connues mondialement à l’instar de DHL, Netflix ou encore Royalbank.
La plate-forme est dotée d’un système de protection anti-VPN capable de détecter les tentatives de phishing en empêchant des agents avec un titre Avast par exemple. A l’heure actuelle, Chrome qualifie ce faux site de « malveillant« . Il y donc de forte chance que les malfrats puissent créer un nouveau site. D’où l’intérêt de rester sur ses gardes !