Avis à tous les propriétaires de biens immobiliers qui n’ont pas encore procéder à la déclaration auprès du fisc. Vous avez jusqu’au 31 juillet prochain pour le faire, au risque de devoir payer des pénalités de retard pouvant aller jusqu’à 150 euros !
Biens immobiliers : plus que quelques jours pour faire la déclaration !
Après avoir accordé un mois de plus aux propriétaires qui n’ont pas réalisé la déclaration à temps, le fisc leur donne jusqu’à ce 31 juillet pour procéder à cette obligation fiscale. Selon la Direction générale des finances publiques, il y aurait plus de 30 millions de contribuables qui feraient aujourd’hui partie de ces retardataires. Si vous disposez d’un bien immobilier en résidence principale, secondaire ou en location, il est donc conseillé de se connecter sur votre espace personnel via le site des impôts.
Notons que la déclaration est déjà préremplie pour simplifier la tâche aux redevables. S’il n’y a aucune modification à apporter, il vous suffit de cliquer sur « aucun changement » et les informations vous concernant resteront les mêmes. En revanche, en cas d’erreur, il convient d’adresser une réclamation aux autorités fiscales en contactant un agent via la messagerie sécurisée.
Il faudra faire preuve de patience pour avoir une réponse
Même si la date limite est fixée au 31 juillet, les contribuables devront patienter avant d’obtenir une réponse. En effet, le fisc est aujourd’hui débordé à cause des nombreux appels et demandes à traiter. Si vous avez des questions ou des réclamations à faire, votre requête sera traitée dans les meilleurs délais, même si ces-derniers peuvent dépasser la date limite de déclaration.
Dans un récent communiqué, Jérôme Fournel (directeur de la DGFiP) a fait savoir que des changements pourraient avoir lieu dans un deuxième temps afin d’éviter une taxation illégitime des foyers. Notons que les contribuables qui ne respectent pas cette mesure peuvent écoper d’une peine d’amendement de 150 euros par maison non déclarée. Les premières sanctions devraient apparaître d’ici janvier 2024.