Si vous habitez dans une maison qui est en location, vous vous demandez sans doute si vous avez le droit de changer la serrure de votre porte. Eléments de réponses dans les prochaines lignes !
Sommes-nous autorisés à changer la serrure d’un logement en location ?
Quelles que soient les raisons qui vous obligent à changer de serrure, vous avez parfaitement le droit de le faire en tant que locataire. Cette mesure s’applique aussi bien sur la porte principale que sur les autres portes de la maison louée. En effet, cette disposition est prévue dans le bail de location conclu entre le locataire et le propriétaire des lieux. De plus, ce dernier n’a pas à être prévenu dans le cas d’une telle opération.
Si un changement de serrure est autorisé, les autres transformations sont par ailleurs interdites (changement des peintures du mur, perçage du mur pour l’accrochage d’un cadre, décorations d’intérieur, modification du plan de travail de la cuisine…) à moins que le locataire ait eu l’aval du propriétaire. En ce qui concerne le changement de serrure, notons que cette opération est réversible une fois que le locataire aura quitté les lieux. Pour éviter des différends, il est préférable d’en informer le propriétaire par écrit, le cas échéant.
Le locataire doit-t-il remettre un double des clés au propriétaire ?
Si vous allez changer les serrures, vous n’êtes pas obligé de prévenir le propriétaire, ni de lui remettre le double des nouveaux clés. D’ailleurs, le propriétaire n’est pas autorisé à s’introduire chez le locataire, sans le consentement de ce-dernier sauf en cas de relocation, de travaux ou de vente. Dans tous les cas, le locataire doit être informé en amont. Notons que le fait d’entrer dans la maison en location sans l’accord du locataire est considéré comme une violation de domicile.
Enfin, les charges liées au changement de serrure sont entièrement sous la responsabilité du locataire dans la mesure où l’initiative a été prise de son plein gré. En cas de cassure liée à un événement imprévu à l’instar d’un cambriolage, c’est l’assurance habitation qui couvre les frais de réparation.