Selon une récente étude menée par la Banque de France, le taux d’intérêt des comptes à terme bloqués sur une période de 2 ans a récemment excédé celui du plan épargne logement (PEL). Du jamais vu dans l’histoire !
Les PEL de moins en moins intéressants
Avec un taux de rémunération de 2,5%, le PEL a longtemps été mis à l’écart par les épargnants. Mais au début de l’année 2000, avec l’évolution des règles de fiscalité, la situation a changé. Désormais, les Français qui optent pour ce type de solution épargne peuvent accéder à une potentielle prime d’Etat. A cela s’ajoute le taux qui est bloqué durant toute la durée de l’existence du plan. Mais depuis 2011, les PEL ouverts peuvent faire l’objet d’un stockage ad vitam æternam.
En ce qui concerne la date de péremption maximale, elle est de l’ordre de 15 ans dans les situations les plus favorables. Aujourd’hui, le PEL ne rapporte que moins de 2% bruts aux épargnants. Aussi, ces derniers doivent payer la flat tax estimée à hauteur de 30%. Tous les mois, la Banque de France évalue l’intégralité des PEL existants. La moyenne a ainsi excédé les 3% jusqu’en 2013, selon un rapport officiel. Plus les temps passent, plus cette moyenne décline. Au mois de mai dernier, elle est passée à 2,55%.
Le taux moyen en perpétuelle évolution
Du côté des comptes à terme (CAT), un compte d’une durée établie à l’avance (1 ou 2 ans) permet de sauvegarder des fonds durant une durée déterminée. Il s’agit d’une solution de placement discrète qui est malheureusement passée aux oubliettes. Il y a encore quelques années, la concurrence était quasi inexistante. L’an dernier, le taux d’intérêt des CAT a été estimé à 0,09% en moyenne.
En l’espace d’un an, les choses ont changé ! En effet, les banques proposent désormais des services qui permettent d’aider les épargnants à profiter d’un taux plus élevé. Conséquence, la rémunération moyenne des CAT bloqués sur un délai de 2 ans a augmenté à hauteur de 2,87%. Ce qui en fait une offre plus avantageuse en comparaison avec les plans épargne logements.