Aux dernières nouvelles, les sommes qui dorment en numéraire ont chuté de plus de 18 milliards au cours du premier trimestre de cette année. En revanche, on constate un attrait des épargnants vers les livrets d’épargne réglementés à l’instar du livret A.
Les épargnants abandonnent leurs comptes courants au profit des livrets règlementaires
Depuis le début de l’année, les foyers français piochent dans leurs comptes courants pour déposer des fonds dans les livrets A. C’est en tout cas le constat réalisé par la Banque de France dans son dernier rapport qui a été publié vendredi. Selon l’institution, l’encours des pièces et des billets sur les comptes à vue ont considérablement diminué durant les trois premiers mois de cette année.
Pourtant un repli substantiel évalué à 14,1 milliards d’euros avait déjà été constaté au cours des trois précédents mois. Au 31 mars 2023, ce dernier a été estimé à 782 milliards d’euros. Il faut savoir qu’avec un taux d’intérêt alléchant de 3%, le livret A et le LDDS font partie des solutions d’épargne les plus prisés en France. Par ailleurs, les banques proposent un taux moyen de 0,04% sur les comptes courants. Ce qui n’a rien de rémunérateur.
Une collecte nette négative
Cette situation entraîne des impacts non négligeables sur certains produis financiers. En effet, la concurrence de plus en plus rude fait que les comptes courants ne trouvent plus preneurs au profit du livret A et de l’assurance-vie. Selon la Banque de France, ces derniers ont subi un dégonflement à hauteur de 15 milliards d’euros entre le mois de janvier et le mois de juin.
Si le livret A fait aujourd’hui office du livret préféré des Français, c’est pour plusieurs raisons :
- Les retraits peuvent se faire à tout moment
- Le plafond est fixé à 20 950 €
- Les fonds sont garantis par l’Etat
- Les fonds sont exonérés d’impôts