Mauvaise nouvelle pour les Français qui sont au chômage. Selon un récent rapport communiqué par l’OFCE (Observatoire Français des conjonctures économiques), le taux de chômage risque de connaître une nouvelle hausse à compter de l’an prochain. Après plusieurs décennies de stabilité, il faudra donc s’attendre à une nouvelle agitation de la vie socio-économique du pays. Tous les détails dans les prochaines lignes !
Chômage : prévisions peu rassurantes pour 2024 et fin 2023
Après plusieurs années de stabilité du taux de chômage, la France va malheureusement rencontrer des nouvelles difficultés sur le milieu du travail à compter de 2024. Après un taux qui est resté au plus bas depuis les années 80, l’OFCE vient de faire part de ses prévisions pour 2024 et elles n’ont visiblement rien d’encourageantes. En effet, la courbe risque de s’inverser, au grand dam des Français.
A la suite des rapports peu rassurants sur la situation du milieu professionnel évoquée par la Banque de France et l’Insee, c’est au tour de l’OFCE de faire part de son analyse et les résultats ont de quoi faire monter la pression pour les mois à venir. L’organisme suggère que la deuxième moitié de l’année 2023 et surtout l’année 2024 va être marquée par une hausse du taux de chômage dans l’Hexagone ? D’où l’intérêt de se préparer en conséquence.
Le bilan alarmant de l’OFCE
Depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, la France a connu un dynamique de son marché de l’emploi. Les spéculations de l’OFCE qui ont été rendues publiques ce 17 octobre révèlent que durant le premier semestre de l’année 2023, les créations d’emploi n’ont pas changées. Un ralentissement a par la suite été constaté au cours du second trimestre. Dans ce rapport, les auteurs soulignent que la deuxième moitié de cette année et surtout le début de l’an prochain sera marqué par un retournement de la courbe de chômage. Par conséquent, ce dernier passera de 7,2% à 7,9% d’ici la fin de l’année. Une situation préoccupante pour la population qui doit déjà composer avec l’inflation et les impacts de la réforme des retraites.
Des fin d’années peu glorieuses
Dans son rapport, l’Observatoire Français des conjonctures économiques précise que le faible développement de l’activité et le rattrapage partiel des lacunes de productivité sont à l’origine du fort dynamisme de l’emploi qui a été constaté au cours de ces dernières années. Les fêtes de fin d’année risquent ainsi d’être moroses estiment l’organisation. Cette dernière prévoit en parallèle le même scénario pour toute la durée de l’an 2024.
L’observatoire indique que l’année à venir sera marquée par une diminution de l’inflation (avec une moyenne de 3,3% par an et 2,3% en glissement annuel pour la fin de l’année). Cela dit, le développement demeure modeste à cause de la matérialisation des impacts liés à l’augmentation des taux d’intérêt directeurs. Selon les auteurs de l’enquête, l’effet des dispositions monétaires a tendant à handicaper la croissance du PIB.
« Les chiffres ne sont pas les mêmes… »
Toujours selon la même source, le taux de croissance du PIB devrait diminuer de l’ordre de 0,9 point cette année. A ce propos, le rapport de l’Observatoire Français des conjonctures économiques précise : « Les chiffres ne sont pas les mêmes. Le gouvernement estime un taux de croissance du PIB de 1,4%. De son côté, la Banque de France suggère un taux de 0,9% pour 2024 ».
En dépit de la diminution des mesures budgétaires exceptionnelles, le déficit public n’a pas changé avec un taux du PIB estimé à 4,8% en 2023 et pour 2024. Ces résultats résultent principalement d’un développement atone qui pèserait sur les recettes fiscales, rapporte le communiqué officiel. Toujours selon l’OFCE, la croissance internationale devrait passer de 3,2% à 2,3% d’ici 2024. Un repli qui va se manifester par une hausse du taux de chômage dans la majorité des pays développés.