Interrogée sur la possibilité de plafonner le livret A à hauteur de 30 000 € et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) à hauteur de 15 000 €, Bruno Le Maire a décidé de livrer son opinion en toute sincérité. On vous dit tout !
Plafonnement du livret A : le gouvernement est catégorique !
Bruno Le Maire s’est livré en toute transparence sur le sujet au mois d’octobre dernier à la suite d’un entretien avec l’élue Nathalie Da Conceicao Carvalho. Cette dernière a posé la question au Ministre face au contexte d’inflation qui paralyse le pays depuis plusieurs années. A cela s’ajoute la nécessité pour les citoyens de réunir une épargne de consommation suffisante. C’est le 30 janvier dernier que le gouvernement a livré son verdict.
Dans un communiqué officiel, Bercy se montre intraitable : « Les plafonds actuels suffisent au Fonds d’épargne pour mettre de côté des liquidités destinés à couvrir les projets de la collectivité et les logements sociaux ». A titre de rappel, le Fonds d’épargne, contrôlé par la caisse des dépôts a pour mission de centraliser les fonds déposés sur les livrets d’épargne règlementaire. Cet argent va servir à financer les bailleurs sociaux dans le cadre de prêts à long-terme.
Toujours selon la même source : « Les plafonds actuels sont déjà assez importants pour la majorité des Français. Seuls 10% des propriétaires de livret A ont atteint le seuil maximal avec un solde moyen estimé à 6350 € en 2022 ».
A quoi s’attendre en 2024
Force est de constater que la baisse du pouvoir d’achat associée à la flambée générale des prix impacte directement sur le livret A. Selon nos confrères de Moneyvox, ce seuil maximal est passé de 27 000 € en 2013 à 22 900 € en 2023. A l’heure actuelle, il se rapproche de son niveau le plus faible. Ce qui est avantageux pour les propriétaires du livret A puisque ce mode d’épargne sert de rempart contre l’érosion monétaire. De son côté, le LEP affichera u plafond de 10 000 € (contre 7 000 € en 2023).