Le livret A fait aujourd’hui office de placement préféré des Français en raison de son taux de rémunération alléchant. Mais certains aspects de ce livret réglementaire sont méconnus des épargnants. Quelles sont les options possibles lorsqu’on a atteint le plafond ? Voici ce que la banque ne vous dit pas sur le sujet.
Inflation en France : les livrets d’épargne ont le vent en poupe
En cette période de crise marquée par la forte inflation, les méthodes d’épargne n’ont jamais été aussi prisées ! Parmi eux figure le livret de développement durable et solidaire (LDDS) mais aussi le livret d’épargne populaire (LEP). En France tout particulièrement, les épargnants sont nombreux à avoir jeté leur dévolu sur le livret A en raison de sa simplicité d’utilisation. De plus, ce livret réglementaire est sans risque puisqu’il est garanti par le gouvernement. Cela dit, il convient de respecter le seuil de dépôt maximal aujourd’hui fixé à 22 950 €.
Une question se pose alors : lorsque ce plafond est atteint, que doit-on faire ? A ce propos, les établissements bancaires n’apportent pas toujours de précisions concernant les alternatives disponibles auprès de leurs clients. Voici donc l’essentiel à retenir au sujet de ces informations souvent dissimulées par ces institutions.
Les limites du livret A
Lorsqu’on souhaite mettre de l’argent de côté, il est parfaitement normal de dépasser le plafond en vigueur à un moment donné. Rappelons qu’une fois ce seuil franchi vous pouvez continuer à alimenter votre compte mais les sommes déposés ne bénéficieront plus du taux d’intérêt de 3%. Autrement dit, le surplus sera rejeté est le fait de le faire basculer vers un autre compte est moins avantageux. D’où l’importance de vérifier régulièrement le solde.
Par ailleurs, certaines institutions bancaires sont en mesure de facturer les frais liés au transfert d’argent vers un autre compte. Ce qui n’est pas bon pour l’épargnant. Pour éviter les mauvaises surprises, il est donc primordial de lire attentivement les conditions du contrat. Une fois le plafond franchi, des complications peuvent survenir sur le plan administratif et fiscal.
Que faire lorsque le plafond est atteint ?
Dans un tel cas de figure, les Français sont nombreux à sauvegarder leur argent à l’intérieur du compte courant. Ce qui n’est pas intéressant puisque les banques se servent de ces sommes pour leurs activités sans rétribuer les propriétaires de comptes. Pour remédier à la situation, il est préférable d’opter pour les autres solutions d’épargne proposées par les banques, à savoir le LEP et le LDDS.
Il faut cependant retenir que pour ces épargnes, les taux d’intérêt sont souvent inférieurs à celui du livret A. De plus, la capacité d’épargne est limitée à cause du seuil maximal fixé par les banques. D’où l’intérêt de connaître les spécificité de chaque service avant de prendre une quelconque décision. N’hésitez pas à procéder à une analyse comparative afin de trouver le produit qui répond le mieux à vos attentes en fonction de vos besoins. N’oubliez pas de vous renseigner au sujet des critères d’éligibilité pour trouver l’option la plus adaptée à votre profil.
Ce que les banques cachent aux épargnants
Les banques ne dévoilent pas toujours les options les plus lucratives à leurs clients. A titre d’illustration, les plans d’épargne en actions ou encore les contrats d’assurance-vie sont beaucoup plus rentables en dépit de leur niveau de risque assez conséquent. De même, les PER (plans d’épargne retraite) peuvent également aider les épargnants à profiter de meilleurs avantages sur le plan fiscal grâce à des investissements de fonds communs et des obligations.
Cela dit, l’accès à ces services d’épargne requiert une maîtrise parfaite du marché financier. Une condition à laquelle de nombreux épargnants ne réponde pas surtout ceux qui n’ont pas le profil d’investisseur. Dans tous les cas, vous pouvez solliciter l’expertise d’un comptable pour vous accompagner dans vos projets d’investissements. Vous pouvez également prendre rendez-vous avec votre conseillé bancaire pour plus de précisions.