Le livret A fait aujourd’hui office du livret d’épargne favori des Français. Mais cette option d’épargne qui connaît un succès sans précédent est-t-elle toujours rentable ? A quoi faut-t-il s’attendre dans les prochains mois ? Dans cet article, nous allons vous expliquer pourquoi il est urgent de transférer les capitaux déposés sur ce célèbre livret…
Livret A : un rendement moindre en 2024 ?
Alors que la flambée générale des prix continue de fragiliser la vie socio-économique du pays, de nombreux Français optent pour les livrets d’épargne réglementaire dans le but d’investir le peu d’argent qui leur restent. A ce propos, le livret A est vivement prisé en raison de son taux d’intérêt qui sera d’ailleurs gelé à 3% en 2024. En raison de cette décision, on peut dire que le livret A s’avère moins bénéfique en comparaison avec l’assurance-vie.
De récentes études indiquent que dans l’Hexagone, ils sont plus de 55 millions à avoir choisi ce mode d’épargne. Mais la question de son rendement suscite aujourd’hui l’inquiétude auprès des épargnants, notamment ceux qui touchent des revenus limités. Une autre option consiste à se tourner vers le livret d’épargne populaire. Un choix de privilège pour ceux qui recherchent plus de sécurité et d’accessibilité. De plus, cette alternative permet d’accéder à un taux alléchant de 6% !
Pourquoi se tourner vers le livret d’épargne populaire ?
Pour ouvrir un compte LEP, il faut obligatoirement respecter les exigences requises. Contrairement au livret A, le livret d’épargne populaire n’est pas ouvert au grand public. Pour profiter des avantages de ce mode d’épargne, il convient de respecter les critères de ressources. A titre d’illustration, une personne isolée qui vit en France métropolitaine doit gagner moins de 1800 € par mois pour pouvoir inaugurer un compte LEP à son nom.
D’autre part, ce privilège est réservé à ceux qui habitent à titre permanent en France. Il est nécessaire de souligner qu’il est interdit d’ouvrir deux comptes à la fois. Pour vérifier le respect de cette disposition, la banque a le droit de se renseigner auprès des autorités fiscales pour vérifier l’avis d’imposition du nouvel épargnant, le cas échéant. Cette règle a été instaurée dans le but de simplifier l’accès au LEP tout en limitant les éventuelles fraudes.