A l’approche de l’été, les Français sont nombreux à aspirer aux congés d’été. Entre les jours fériés et les ponts qui se succèdent en ce mois de mai, certains ont l’impression de se présenter à peine sur le lieu de travail. A ce propos, les jours fériés ne font pas que des heureux.
Lundi de Pentecôte : journée de la solidarité
Selon une étude menée par qapa, plus de 71% des Français pensent que les jours fériés ne font qu’engendrer des problèmes d’organisation sur le milieu du travail. Heureusement pour eux, le mois de mai va bientôt se terminer. Le dernier jour férié de ce mois aura d’ailleurs lieu le 29 mai prochain dans le cadre du Lundi de Pentecôte. Avant, ce jour était férié et il n’y avait pas lieu de se rendre au travail. Mais, depuis 2003, les choses ont changé !
A l’issue de la sècheresse qui a eu lieu en 2003, le lundi de Pentecôte a été baptisé “journée de la solidarité”. Il s’agit d’une journée de travail “gratuite” avec l’accès à une prime délivrée par l’Etat pour les employés. Cette-dernière devrait aider le salarié en situation de handicap à vivre dans de meilleures conditions.
Quid du 1er mai ?
Dans la pratique, l’employé est livre de travailler ou non suivant ses désirs. Dans le second cas, l’employeur est tenu de lui accorder un RTT. Autrement, la société décide de prendre en charge la journée solidaire, sans que le personnel ne paie quoi que ce soit. Au cours de cette journée, les employés qui travaillent “gratuitement” doivent subir un prélèvement de 0,3% sur la masse salariale, au titre de la CSA.
La journée de solidarité peut intervenir un lundi de Pentecôte ou durant un autre jour férié, en dehors de la journée du 1er mai. A ce propos, un communiqué du ministère souligne : “Seul le 1er mai est systématiquement chômé pour tous les employés”. Par conséquent, la fête du Travail profite d’un statut à part dans la législation du travail.
