Alors que la Suisse est bien connue pour offrir des opportunités de travail ultra-alléchantes, on apprend aujourd’hui que c’est un autre pays frontalier qui décroche la première place lorsqu’il s’agit de gagner plus d’argent sur le marché professionnel. De qui s’agit-t-il ? On vous en dit plus dans les prochaines lignes !
Pays frontalier : un autre pays plus intéressant que la Suisse
Chaque jour, ils sont des milliers à traverser les frontières de la France dans le but de trouver du travail dans de meilleures conditions, auprès des pays voisins. Avec une rémunération moyenne de 5700 € par mois et un taux de chômage estimé à 4,3% contre 7,4% dans l’Hexagone, la Suisse demeure la destination la plus prisée des Français assoiffés de poursuivre leur carrière dans les pays frontaliers.
Cela dit, un autre pays qui partage sa frontière avec la France se démarque par des avantages encore plus intéressants. Dans ce pays, le salaire moyen est estimé à 6020 €, ce qui est légèrement supérieur à celui de la Suisse. En ce qui concerne le PIB par habitant, il est de l’ordre de 126 426 dollars (2022). Il s’agit du Luxembourg qui est connu pour avoir le PIB par habitant le plus élevé dans le monde. Le pays se place depuis plusieurs décennies devant la Suisse, à en juger par les statistiques de la Banque mondiale.
Pourquoi travailler au Luxembourg ?
Luxembourg affiche de nombreux atouts pour les travailleurs. Dans un premier temps, ces derniers sont attirés par la politique de protection sociale qu’offre le pays. En effet, les employés frontaliers ont automatiquement accès à une affiliation au système de sécurité sociale. En Suisse en revanche, ils sont obligés de sortir de l’argent de leur poche pour souscrire à une assurance maladie. Il faut compter en moyenne 345 € par mois !
Par ailleurs, le droit à la retraite est envisageable au bout de 10 ans de travail au Luxembourg. Ce qui permet aux employés luxembourgeois d’accéder à une perspective de carrière plus stable et sécurisée par rapport aux employés des autres pays frontaliers. En Suisse par exemple, ce droit est estimé au prorata des années travaillées.
Quid de la fiscalité ?
En ce qui concerne la fiscalité, tout dépend des cas. Alors que la Suisse impose ses pays frontaliers à la source dans le canton de Genève, le prélèvement à la source se fait suivant un barème précis au Luxembourg. Ce mode de calcul agit en faveur des employés dans la mesure où leurs revenus ne dépassent pas le cap des 40 000 € par an. Cela dit, il convient de prendre en compte l’accueil des Luxembourgeois.
Tandis que la Suisse compte des mouvements politiques anti-frontaliers très efficaces, au Luxembourg, le travail transfrontalier est qualifié comme une composante essentiel de la croissance socio-économique. De plus, 98% des personnes qui habitent le Luxembourg parle la langue de Molière. Pour toutes ces raisons, de nombreux travailleurs frontaliers préfèrent se tourner vers le Luxembourg pour la poursuite de leur carrière professionnelle. En moyenne, ils y restent 10 ans contre une durée moyenne de 5 ans en Suisse.
Que faire pour ceux qui souhaitent travailler au Luxembourg ?
Pour ceux qui souhaitent percer sur le marché du Grand-Duché, attendez-vous néanmoins à vivre des embouteillages au quotidien. Les bouchons sont inévitables de plus que le pays n’est pas aussi enclavé dans les massifs qu’en Suisse. Si vous allez prendre le départ depuis Paris, comptez environ 2h en empruntant le TGV pour rejoindre la capitale du Luxembourg.
Pour les intéressés, les principaux secteurs qui recrutent sont ceux des assurances, des finances, de l’industrie et de la logistique. N’hésitez pas à vous rendre sur les plateformes dédiées à la recherche d’emploi pour trouver un poste au Luxembourg. Parmi elle figure l’ADEM (Agence pour le Développement de l’EMploi), qui est l’équivalent de Pôle Emploi en France.