Pension de retraite : comment se prémunir de la décote ? Les détails à surveiller avant la rentrée

La réforme des retraites initiée par Emmanuel Macron devrait être effective en France à partir de ce 1er septembre. En attendant, il convient de surveiller de près certains détails afin de se prémunir d’une éventuelle décote pouvant entraîner la réduction du montant de la pension. Le point à travers cet article !

Un trimestre complémentaire à confirmer par an

Décidément, la réforme des retraites ne cessera jamais de nous surprendre. Outre les changements liés aux nombres de trimestres requis pour l’accès à la pension complète, ce projet prévoit également la validation d’un trimestre complémentaire pour chaque année. En 2023, les retraités devront compléter 169 trimestres, soit un de plus que l’an dernier pour pouvoir profiter de leur pension en intégralité. Pour ceux qui ne répondent pas à cette exigence, il est recommandé de se tourner auprès de la caisse de retraite pour connaître les dispositions à prendre.

Notons qu’avant la réforme, il n’y avait que deux options possibles pour ceux qui souhaitaient quitter la vie active. Avec la réforme, il y a 4 âges possibles. Pour partir à la retraite plus tôt (à 58 ans), il convient de compléter 5 trimestres avant la fin des 16 ans d’année civile. Pour un départ anticipé à 60, 62 ou 63 ans, il faudra cotiser avant l’âge de 21 ans durant les 5 trimestres.

Quid de la pension de l’Agirc-Arrco ?

Certains retraités ont droit à des trimestres gratuits qui sont accordés suivant le nombre d’enfants à charge. A titre d’illustration, pour ceux qui ont des enfants, il faut compter 4 trimestres pour la maternité et 4 autres trimestres pour l’éducation. Dans le cas d’une adoption intervenue avant 2010, la mère de famille est la seule à pouvoir tirer profit de ce privilège.

En ce qui concerne le régime complémentaire, l’Agirc-Arrco a opéré des changements depuis 2019. Si le retraité profite d’une retraite de base à taux plein, il devra composer avec un malus de 10% sur la pension complémentaire durant un délai de 3 ans. Avec un décalage de 2 ans, il est possible de faire grimper ce taux à 20% pour un report de 3 ans, contre 30% pour une durée de 4 ans.

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