Alors que l’Etat a récemment pris la décision de reporter l’âge minimum de passage du permis de conduire à 17 ans, une nouvelle peu encourageante vient de tomber concernant les jeunes conducteurs. On vous dit tout !
Les jeunes conducteurs non assurés
Selon une récente étude menée par Assurland, les coûts d’assurance ont considérablement augmenté pour les conducteurs ayant entre 18 et 25 ans au cours de l’an passé. Alors que la population générale a connu une hausse modérée de 3%, les jeunes de 18 à 25 ans ont dû composer avec une augmentation des primes de 18%, soit 1 255 euros par an, contre 630 euros pour les autres tranches d’âges.
Cette hausse du coût de l’assurance est particulièrement pesante pour les principaux intéressés. A ce propos, un responsable au sein du Fonde de Garantie des Victimes a insisté sur l’enjeu d’encourager les jeunes à être assuré tout en renforçant les contrôles. Les chiffres dévoilent également que seul 38% des 18-25 ans disposent d’une assurance tout risque contre 55% pour les autres conducteurs.
Comment réduire les coûts d’assurance pour les jeunes conducteurs ?
Cette situation s’explique par la surprime accordée par les compagnies d’assurance à destination de ces jeunes conducteurs. Celle-ci s’élève parfois à 100% durant la première année d’adhésion avant de tomber à 50 puis 25% au cours de la seconde et de la troisième année. Ce cas de figure se présente cependant à condition qu’il n’y ait eu aucun incident au cours de la période. Pour les adolescents qui vont passer l’examen à 17 ans, Assurland leur propose diverses offres afin de limiter les coûts d’assurance.
Ces approches incluent l’obtention du permis en conduite accompagnée dans le but de diminuer la surprime de moitié au cours de la première année. Par ailleurs, le fait de souscrire à la compagnie d’assurance des parents permet de profiter de tarifs préférentiels. Une autre alternative consiste à opter pour l’assurance « Pay how you drive » en se servant d’un dispositif installé dans la voiture. Dans ce cas, la facture sera réduite jusqu’à 30% à condition de conduire de manière « responsable ».