La fin du permis de conduire à vie est-t-elle actée ? Selon les dernières nouvelles, les automobilistes seraient bientôt soumis à des analyses médicales obligatoires. On fait le point pour vous dans les prochaines lignes !
Permis de conduire : les nouvelles mesures ne cessent de se multiplier
Remporter l’épreuve d’obtention du permis de conduire risque bientôt de ne plus se faire de manière systématique. Outre la possibilité de voir le permis être retiré après avoir perdu l’intégralité des points dessus, une nouvelle mesure en cours d’étude en Europe pourrait bien mettre les conducteurs dans de beaux draps. En effet, il se pourrait que le fameux papier rose leur soit retiré même lorsqu’ils ont encore des points restants dessus. Il faudra donc à tout prix respecter les règles en vigueur pour conserver le permis.
Aujourd’hui, les automobilistes français ne peuvent pas perdre le permis pour des raisons médicales. Pourtant, dans d’autres pays voisins à l’instar des Pays-Bas, de l’Espagne ou encore de l’Italie, des suivis médicaux sont nécessaires à partir d’un certain âge. Celui-ci est par exemple fixé à 50 ans pour les Italiens. L’Europe souhaite ainsi harmoniser les mesures concernant le permis de conduire pour l’ensemble des 27 Etats membres de l’Union européenne.
Quel avenir pour le permis à vie ?
Si la question se posait à la base pour les personnes âgées comme pour les jeunes automobilistes, de nombreux accidents de la route ont relancé le débat concernant l’importance de ces analyses médicales périodiques. Cette mesure a été validée le mois dernier dans certains pays européens. Si le projet de loi venait à être entériné, chaque automobiliste devra subir les suivis en questions tous les 15 ans.
Cette périodicité est limitée à 5 ans pour les conducteurs âgés de 70 ans et plus. A titre d’illustration, un jeune automobiliste qui décrocherait son permis à 18 ans pourrait avoir à passer une analyse médicale dès 33 ans. Si les résultats sont positifs, l’intéressé pourra continuer à conduire jusqu’au prochain contrôle obligatoire, 15 ans après. A l’heure actuelle, alors que les amendements peuvent se basés sur le texte initial, la question se pose sur les modalités d’application de ces analyses médicales. Seul l’avenir nous en dira plus !