Le permis senior est un sujet qui divise actuellement de nombreux Français. Aujourd’hui, on se demande s’il s’agit d’un simple mythe ou si le dispositif verra vraiment le jour. Décryptage.
Depuis l’accident provoqué par une personne âgée dans la ville de Berck-sur-Mer, les questions fusent autour du permis senior. Faut-il soumettre les conducteurs âgés à des tests réguliers pour vérifier leur performance au volant ?
Permis senior : les militants tirent sur la sonnette d’alarme
Au micro de RTL, Dekra affirme que 75% des conducteurs sont d’accord pour la mise en place du permis senior. Pourtant, les personnes âgées ne sont responsables qu’à hauteur de 10% des accidents graves survenant sur les routes.
Les défenseurs de cette politique assurent que les facultés cognitives des seniors ont tendance à baisser au fur et à mesure que l’âge avance. Ils souhaitent ainsi remplacer le permis à vie par des rendez-vous médicaux réguliers visant à contrôler les capacités de conduite de ces profils de conducteurs.
Si les médecins donnent un diagnostic négatif, le principal intéressé se verra retirer son permis. Il a cependant le droit de faire appel à cette décision. A ce propos, Pauline Déroulède, victime d’un accident causé par un conducteur de 92 ans réclame un contrôle tous les 2 ans pour limiter ce genre d’incident. Elle sensibilise également les autres chauffards à réaliser le même type de contrôle tous les 10 ans.
Les opposants donnent eux aussi leurs avis !
D’autres citoyens à l’instar de Jacques Robin sont en revanche contre cette politique. Selon ce dernier, les troubles peuvent survenir à n’importe quel âge et se dissiper instantanément. Aussi, le système des contrôles médicaux est, selon lui, difficle à mettre en place sachant que le système de santé est déjà saturé dans l’Hexagone.
Toujours selon la même source, les personnes âgées font preuve de plus de prudence au volant, comparées aux jeunes. Elles sont donc tendance à adapter leur manière de conduire en fonction de leurs facultés. Le sujet divise donc aujourd’hui et seul l’avenir nous en dira plus sur sa mise en application effective en France. Affaire à suivre donc !