En cette période marquée par la forte inflation, l’argent est au cœur de toutes les préoccupations. Les aides sociales à l’instar de la prime d’activité permettent à de nombreux employés de garder la tête hors de l’eau. Mais qu’en est-il pour ceux qui disposent d’un « petit salaire » ? Combien touchent-t-ils en moyenne ? Le point à travers cet article !
Les enjeux du RSA pour les bénéficiaires
Si les minimas sociaux à l’instar du revenu de solidarité active n’existaient pas, les allocataires devraient se contenter de 330 euros pour survivre à la place des 940 euros auxquels ils ont actuellement droit. Selon une enquête menée par la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, le niveau de vie médian est de l’ordre de 1 770 euros.
Cette valeur associée à la médiane signifie que 50% des Français touche plus que 1 770 euros et 50% encaisse moins. En ce qui concerne le RSA, le poids des aides est plus conséquent, soit 150 euros par mois pour les allocataires qui ne bénéficient d’aucune aide. Cette valeur est portée à 860 euros par mois lorsqu’on inclut le RSA. Un précieux coup de pouce donc pour les familles disposant de revenus limités, surtout en ces temps de crise !
La prime d’activité : un précieux sésame pour les employés faiblement rémunéré
La prime d’activité est un dispositif qui a été mis en place pour venir en aide aux salariés qui disposent d’un revenu modeste. On parle alors de « petit salaire ». Sans cette aide, ces derniers ne toucheront que 990 euros par mois contre 1 200 euros par mois et par salarié, lorsqu’on inclut la prime d’activité. Notons que la prime d’activité et le RSA ne peuvent pas être cumulées sur le long-terme. Pour les foyers éligibles à la prime d’activité, les autres revenus d’activité constituent 87% des recettes mensuelles contre 48% pour les familles qui encaissent des minimas sociaux à l’instar de l’allocation adulte handicapés (AAH), du minimum vieillesse ou encore du RSA.