Si vous remplissez certaines conditions, vous pourriez avoir droit à une prime de départ à la retraite.
Cependant, sachez que cette prime peut être soumise à l’impôt sur le revenu et le montant peut varier selon différents critères.
Prime de départ à la retraite : les conditions pour en bénéficier
Si vous prenez la décision de partir à la retraite par vous-même ou si votre employeur vous pousse à le faire, vous pouvez recevoir une indemnité de départ à la retraite. Cela est également appelée prime de départ à la retraite et se fait sous certaines conditions.
Vous êtes éligible à cette prime si vous avez au moins 10 ans d’ancienneté dans l’entreprise et si vous quittez votre entreprise pour prendre votre retraite. Par contre, il faut respecter un préavis de départ, dont la durée est similaire à celle du préavis de licenciement. Cette prime peut être imposable et le montant de cette indemnité varie en fonction de plusieurs facteurs (l’ancienneté, le salaire, la convention collective, etc.)
Calculer la prime de départ : comment ça marche ?
Le montant de l’indemnité de départ à la retraite est déterminé en fonction de l’ancienneté dans l’entreprise et ne peut être inférieur aux montants suivants :
- Pour une ancienneté comprise entre 10 et moins de 15 ans : 1/2 mois de salaire ;
- Pour une ancienneté comprise entre 15 et moins de 20 ans : 1 mois de salaire ;
- Pour une ancienneté comprise entre 20 et moins de 30 ans : 1 mois et demi de salaire ;
- Pour une ancienneté d’au moins 30 ans : 2 mois de salaire.
Le salaire retenu pour calculer cette indemnité est : soit le 12ème de la rémunération brute des 12 derniers mois précédant le départ à la retraite, soit le tiers de la rémunération brute des derniers trimestres, selon ce qui est le plus avantageux.
Si vous avez travaillé à temps partiel et à temps plein pendant votre période d’ancienneté dans l’entreprise, Le montant de votre prime de départ à la retraite sera calculé en fonction de la proportion de temps que vous avez travaillé dans l’entreprise (à temps plein et à temps partiel).
De plus, si vous avez perçu une prime ou un élément de salaire annuel ou exceptionnel au cours des trois derniers mois, ces éléments seront recalculés sur une période de 3 mois pour déterminer leur prise en compte dans le calcul de votre indemnité. Dans certaines situations, une convention d’entreprise ou un accord collectif peut prévoir des montants plus avantageux.
