En cette période qui précède les fêtes de fin d’année, beaucoup de Français attendent avec impatience le versement de la prime de Noël. Cette année, ce coup de pouce financier s’avère d’autant plus précieux compte tenu de la situation d’inflation qui continue d’handicaper les familles touchant de revenus modestes. Mais pour certains bénéficiaires, il va falloir prendre son mal en patience. Et pour cause…
La galère des fêtes de fin d’année
Alors que les fêtes de fin d’année approchent à vue d’œil, les ménages sont nombreux à se préparer en conséquence. Il faut dire que cette période de retrouvailles en famille génère chaque année des dépenses colossales pour tout le monde. Entre la hausse du prix du carburant, l’achat des cadeaux de Noël, la préparation du festin, etc. la pression monte pour les Français. Et la flambée générale des prix n’arrange rien. Car en effet, l’inflation touche tous les secteurs (transport, alimentation, énergie, électricité, gaz…).
Avec la baisse du pouvoir d’achat, les familles qui disposent de revenus limités peinent à joindre les deux bouts et il devient difficile de garder la tête hors de l’eau. Raison pour laquelle la prime de Noël est une aide essentielle pour des millions de foyers en France. Mais quelles sont les conditions d’accès à cet avantage financier et à quand son prochain versement ?
Un précieux coup de pouce financier
Pour les familles dans le besoin, les fêtes de Noël sont principalement source d’inquiétude en raison des difficultés financières. Mais depuis la mise en place de la prime de Noël dans les année 90, elles peuvent se remettre sur cette aide pour passer des fêtes mémorables comme tout le monde. D’une manière générale, le versement a lieu entre le 15 et le 16 décembre pour permettre aux bénéficiaires d’anticiper les charges liées à ces festivités. Mais cette année, il semblerait que les personnes éligibles à la prime de Noël soient invitées à faire preuve de patience car le versement serait prévu pour le mois de janvier pour certains d’entre eux.
Les bénéficiaires de la prime de Noël
Cette année, ils seront plus de 2 millions à profiter de la prime de Noël en France. Rappelons que les allocataires de l’AAH (allocation aux adultes handicapés), de l’ARE (allocation de retour à l’emploi) et du minimum vieillesse ne peuvent pas prétendre à cette aide de fin d’année. Par-contre, les personnes qui touche le RSA (revenu de solidarité active) et d’autres prestations sociales peuvent jouir de cette prime (ASS ou allocation de solidarité spécifique, PTS ou prime transitoire de solidarité, ACRE ou aide à la création d’entreprise, AER ou allocation équivalent retraite).
Si vous ne voyez pas le virement atterrir sur votre compte d’ici le mois de décembre, ne paniquez surtout pas car selon nos confrères de Parents, le versement fera l’objet d’un retard cette année. Ce versement tardif par la CAF, Pôle Emploi et la MSA s’applique exclusivement aux nouveaux bénéficiaires. Pour les autres, la prime sera remise dans les temps.
A combien s’élève la prime de Noël ?
En ce qui concerne la valeur de la prime de Noël, elle va dépendre de la taille du foyer. A titre d’illustration, un célibataire sans enfant peut toucher une aide de 152 € contre 274 € dans le cas d’un couple ayant un enfant à charge. Si vous êtes en couple et que vous vous occupez de deux enfants, vous pouvez espérer encaisser une prime de 320 €. Ce montant va au fur et à mesure augmenter suivant le nombre d’enfants. La même mesure concerne les parents célibataires avec une aide de 228 € pour ceux qui ont un seul enfant contre 274 € si vous en avez deux. Pour terminer, notons que la prime de Noël n’est pas soumise à l’imposition.