Cette année, les modalités d’accès à la fameuse Prime Macron vont faire l’objet de quelques changements. Voici les nouveaux bénéficiaires de ce précieux coup de pouce qui ne portera plus le nom du chef d’Etat.
Prime Macron : les principaux bénéficiaires
Les conditions d’éligibilité de la prime de partage de la valeur (PPV) ont fait l’objet de quelques modifications cette année. A titre de rappel, ce dispositif a été mis en place en 2018 à la suite de la crise des gilets jaunes. Il permet aux sociétés qui le souhaitent, de remettre une aide financière à son personnel dans le but de soutenir leur pouvoir d’achat. Du côté de l’employeur, la prime Macron représente un atout considérable puisqu’elle est exempte de charges sociales. De leurs côtés, les bénéficiaires ne sont pas soumis à l’Impôt sur le revenu.
Depuis que cette prime a été baptisée PPV en 2022, le plafond d’exonération a été révisé pour permettre aux bénéficiaires de profiter pleinement de l’aide. Des mises à jour supplémentaires sont ensuite intervenues au début de cette année puisque désormais la valeur de l’aide est décidée par l’employeur.
Par ailleurs, les exonérations ne peuvent s’appliquer que sur un montant maximal de 3000 €. Ce plafond peut monter jusqu’à 6000 € dans les cas des organisations qui ont conclu un contrat d’intéressement ou un accord de participation. Une fois la prime versée, les employés ont le droit de remettre la somme encaissée sur leur plan d’épargne salariale.
Ce qui va changer en 2024
Cette année, la PPV va profiter à plus de Français. Depuis le début de cette année, il convient de toucher moins de trois fois le salaire minimum pour pouvoir accéder à l’exonération de l’IR et des charges sociales. Autre condition requise : le bénéficiaire doit appartenir à une organisation qui emploie moins de 50 employés.
Notons que les modalités de virement de la PPV doivent être précisées dans la convention d’entreprise, en accord avec le syndicat ou le CSE (comité social et économique). La décision peut également être prise après ratification par les deux tiers du personnel dans le cadre d’une convention proposée par l’employeur.
En guise de conclusion, le virement de cette prime n’est pas obligatoire pour les organisations. Ces-dernières sont parfaitement libres d’instaurer ou non ce dispositif au profit de leur personnel, suivant leurs budgets et leurs attentes.